MÉLUSINE 34
LE SURRÉALISME ET LES ARTS DU SPECTACLE
L'Age d'Homme, 2014
L’exégèse du surréalisme se concentre essentiellement sur la littérature et sur les arts visuels, alors que ce courant culturel, le plus novateur du XXe siècle, a fécondé avec succès d’autres modes d’expression. Le présent dossier en témoigne : il porte sur le théâtre comme art scénique autant que comme genre littéraire, et sur d’autres arts du spectacle. Convoquant diverses approches, il fait se rencontrer deux professions qui trop souvent s’ignorent l’une l’autre : les critiques universitaires (dramaturges, théâtrologues ou spécialistes du surréalisme) et praticiens de la scène. Avant d’en venir au surréalisme historique, le premier tiers du dossier remonte aux siècles antérieurs, tant pour éclairer la pensée du groupe de Breton que pour retourner à ses sources esthétiques, en matière de représentation. Les deux derniers tiers se situent en aval du courant et s’étendent jusqu’à l’extrême contemporain, tout en couvrant un territoire qui embrasse l’Europe et l’Amérique du Nord – ce qui atteste de l’ampleur du rayonnement de la scène surréaliste. Le vaste domaine du spectacle a accompli des réformes depuis une centaine d’années, qui portent leurs fruits. Plusieurs présentent des affinités avec le surréalisme. Des pratiques émergentes ressortent comme une voie que celui-ci avait ensemencée, où il se régénère sous des formes inédites. En somme, la fortune scénique du mouvement lui garantit un perpétuel renouvellement.
Ce dossier spectaculaire est suivi des rubriques habituelles : Réflexion critique, Variété, Documentaires. Contributions de : Martine Antle, Caroline Barbier de Reulle, Sophie Bastien, Henri Béhar, Charlène Clonts, Michel Corvin, Fabienne Douls-Eicher, Élodie Gaden, Misao Harada, Marie-Claude Hubert, Marc Kober, Gilles Losseroy, Dina Mantchéva, Martin Mercier, Ioanna Papaspyridou, Ion Pop, Noële Racine, Gabriel Saad, Yves Samacher, Richard Spiteri, Laurence Tuot, Diana Vlasie. Texte inédit de Georges Ribemont-Dessaignes : Hanounan.
LE SURRÉALISME ET LES ARTS DU SPECTACLE
L'Age d'Homme, 2014
L’exégèse du surréalisme se concentre essentiellement sur la littérature et sur les arts visuels, alors que ce courant culturel, le plus novateur du XXe siècle, a fécondé avec succès d’autres modes d’expression. Le présent dossier en témoigne : il porte sur le théâtre comme art scénique autant que comme genre littéraire, et sur d’autres arts du spectacle. Convoquant diverses approches, il fait se rencontrer deux professions qui trop souvent s’ignorent l’une l’autre : les critiques universitaires (dramaturges, théâtrologues ou spécialistes du surréalisme) et praticiens de la scène. Avant d’en venir au surréalisme historique, le premier tiers du dossier remonte aux siècles antérieurs, tant pour éclairer la pensée du groupe de Breton que pour retourner à ses sources esthétiques, en matière de représentation. Les deux derniers tiers se situent en aval du courant et s’étendent jusqu’à l’extrême contemporain, tout en couvrant un territoire qui embrasse l’Europe et l’Amérique du Nord – ce qui atteste de l’ampleur du rayonnement de la scène surréaliste. Le vaste domaine du spectacle a accompli des réformes depuis une centaine d’années, qui portent leurs fruits. Plusieurs présentent des affinités avec le surréalisme. Des pratiques émergentes ressortent comme une voie que celui-ci avait ensemencée, où il se régénère sous des formes inédites. En somme, la fortune scénique du mouvement lui garantit un perpétuel renouvellement.
Ce dossier spectaculaire est suivi des rubriques habituelles : Réflexion critique, Variété, Documentaires. Contributions de : Martine Antle, Caroline Barbier de Reulle, Sophie Bastien, Henri Béhar, Charlène Clonts, Michel Corvin, Fabienne Douls-Eicher, Élodie Gaden, Misao Harada, Marie-Claude Hubert, Marc Kober, Gilles Losseroy, Dina Mantchéva, Martin Mercier, Ioanna Papaspyridou, Ion Pop, Noële Racine, Gabriel Saad, Yves Samacher, Richard Spiteri, Laurence Tuot, Diana Vlasie. Texte inédit de Georges Ribemont-Dessaignes : Hanounan.