MY BUENOS AIRES
commissaires de l’exposition: Paula Aisemberg et Albertine de Galbert
La maison rouge (Fondation Antoine de Galbert)
10, Bd. de la Bastille - Paris
19/6/2015 - 20/9/2015
Cette exposition prend le contrepied d’une vision romantique de Buenos Aires. La proposition que Paula Aisemberg et Albertine de Galbert souhaitent présenter au public de la maison rouge n’est pas une illustration de la ville, ni non plus un palmarès des artistes argentins, mais plutôt une sensation, une expérience des dynamiques à l’œuvre dans la capitale argentine.
Le parcours de l’exposition s’articule comme une déambulation, un va-et-vient entre le politique et l’intime, l’espace public et le domestique, l’éveil et l’inconscient. L’instabilité, la tension et l’explosion, le masque, le cryptage et l’étrange, sont certains des thèmes autour desquels s’articulera l’exposition.
Le visiteur trouvera sur son chemin des reliques de façades, des échafaudages mutants, des capots de voitures, des nœuds d’autoroute, des maisons brûlées et des statues sans tête. Il devra décrypter des langages codés, se laisser bercer par la musique de la ville et le frottement des ventilateurs.
Puis à la tombée de la nuit il pourra s’installer sur un vieux canapé pour écouter un tango râpeux, traverser les cataclysmes recollés d’une cuisine qui fait comme si de rien n’était, observer son reflet dans l’encre noire d’un bassin de marbre blanc. Il sombrera dans un rêve éveillé, peuplé de dédoublements étrangement inquiétants, de personnages sans visages tombant du ciel, pour se réveiller dans la douceur ouatée d’une pièce montée en stuc.
Avec plus de soixante artistes, investissant tous les mediums, de l’installation à la peinture, la sculpture, la vidéo, la photographie, ce sont quatre générations qui sont présentées. Les œuvres de certains artistes déjà connus en Europe comme León Ferrari, Guillermo Kuitca ou Jorge Macchi côtoieront celles d’artistes à découvrir. Plus de quinze d’entre eux voyageront à Paris pour installer leurs pièces ou réaliser des œuvres in situ. L’exposition est une invitation à s’engouffrer dans le mystère de Buenos Aires sans tenter de le résoudre, d’éprouver l’inquiétante étrangeté de ses dédoublements.
Liste des artistes: Roberto Aizenberg (1928-1996), Nicanor Araoz (1981), Marcela Astorga (1965), Hugo Aveta (1966), Nicolás Bacal (1985), Ernesto Ballesteros (1963), Eduardo Tomás Basualdo (1977), Diego Bianchi (1969), Joaquín Boz (1987), Marcelo Brodsky (1954), Eugenia Calvo (1976), Gabriel Chaile (1985), Nicola Costantino (1964), Ariel Cusnir (1981), Julián D’Angiolillo (1976), Flavia Da Rin (1978), Marina De Caro (1961), Andrés Denegri (1975), Mirtha Dermisache (1940-2012), Sebastián Diaz Morales (1975), Matías Duville (1974), Leandro Erlich (1973), Tomás Espina (1975) & Martin Cordiano (1975), León Ferrari (1920-2013), Ana Gallardo (1958), Alberto Goldenstein (1951), Gabriela Golder (1971), Max Gómez Canle (1972), Sebastián Gordin (1969), Jorge Gumier Maier (1953), Luján Fúnes (1944), Graciela Hasper (1966), Carlos Herrera (1976), Carlos Huffmann (1980), Roberto Jacoby (1944), Magdalena Jitrik (1966), Fabio Kacero (1961), Guillermo Kuitca (1961), Fernanda Laguna (1972), Luciana Lamothe (1975), José Luis Landet (1977), Martín Legón (1981), Catalina León (1981), José León (1982), Marcos López (1958), Jorge Macchi (1963), Adriana Minoliti (1980), Marta Minujín (1944) avec Mark Brusse, Guillermina Mongan (1979), Margarita Paksa (1936), Esteban Pastorino (1972), Marcelo Pombo (1959), Santiago Porter (1971), Projet «Collège Liliana Maresca » (Lorena Bossi, Ariel Cusnir, Sebastián Friedman, Leandro Tartaglia, Dani Zelko) avec les étudiants du Lycée n°44, de La Cava de Fiorito, Pablo Reinoso (1955), Marisa Rubio (1976), Mariela Scafati (1973), Pablo Siquier (1961), Elisa Strada (1970), Eduardo Stupía (1951), Pablo Suárez (1937-2006), Luis Terán (1977), Valeria Vilar (1974), Adrián Villar Rojas (1980).
Image: Ana Gallardo, Casa Rodante, 2007 Extrait vidéo Courtesy of the artist & La Maison rouge, Paris.
commissaires de l’exposition: Paula Aisemberg et Albertine de Galbert
La maison rouge (Fondation Antoine de Galbert)
10, Bd. de la Bastille - Paris
19/6/2015 - 20/9/2015
Cette exposition prend le contrepied d’une vision romantique de Buenos Aires. La proposition que Paula Aisemberg et Albertine de Galbert souhaitent présenter au public de la maison rouge n’est pas une illustration de la ville, ni non plus un palmarès des artistes argentins, mais plutôt une sensation, une expérience des dynamiques à l’œuvre dans la capitale argentine.
Le parcours de l’exposition s’articule comme une déambulation, un va-et-vient entre le politique et l’intime, l’espace public et le domestique, l’éveil et l’inconscient. L’instabilité, la tension et l’explosion, le masque, le cryptage et l’étrange, sont certains des thèmes autour desquels s’articulera l’exposition.
Le visiteur trouvera sur son chemin des reliques de façades, des échafaudages mutants, des capots de voitures, des nœuds d’autoroute, des maisons brûlées et des statues sans tête. Il devra décrypter des langages codés, se laisser bercer par la musique de la ville et le frottement des ventilateurs.
Puis à la tombée de la nuit il pourra s’installer sur un vieux canapé pour écouter un tango râpeux, traverser les cataclysmes recollés d’une cuisine qui fait comme si de rien n’était, observer son reflet dans l’encre noire d’un bassin de marbre blanc. Il sombrera dans un rêve éveillé, peuplé de dédoublements étrangement inquiétants, de personnages sans visages tombant du ciel, pour se réveiller dans la douceur ouatée d’une pièce montée en stuc.
Avec plus de soixante artistes, investissant tous les mediums, de l’installation à la peinture, la sculpture, la vidéo, la photographie, ce sont quatre générations qui sont présentées. Les œuvres de certains artistes déjà connus en Europe comme León Ferrari, Guillermo Kuitca ou Jorge Macchi côtoieront celles d’artistes à découvrir. Plus de quinze d’entre eux voyageront à Paris pour installer leurs pièces ou réaliser des œuvres in situ. L’exposition est une invitation à s’engouffrer dans le mystère de Buenos Aires sans tenter de le résoudre, d’éprouver l’inquiétante étrangeté de ses dédoublements.
Liste des artistes: Roberto Aizenberg (1928-1996), Nicanor Araoz (1981), Marcela Astorga (1965), Hugo Aveta (1966), Nicolás Bacal (1985), Ernesto Ballesteros (1963), Eduardo Tomás Basualdo (1977), Diego Bianchi (1969), Joaquín Boz (1987), Marcelo Brodsky (1954), Eugenia Calvo (1976), Gabriel Chaile (1985), Nicola Costantino (1964), Ariel Cusnir (1981), Julián D’Angiolillo (1976), Flavia Da Rin (1978), Marina De Caro (1961), Andrés Denegri (1975), Mirtha Dermisache (1940-2012), Sebastián Diaz Morales (1975), Matías Duville (1974), Leandro Erlich (1973), Tomás Espina (1975) & Martin Cordiano (1975), León Ferrari (1920-2013), Ana Gallardo (1958), Alberto Goldenstein (1951), Gabriela Golder (1971), Max Gómez Canle (1972), Sebastián Gordin (1969), Jorge Gumier Maier (1953), Luján Fúnes (1944), Graciela Hasper (1966), Carlos Herrera (1976), Carlos Huffmann (1980), Roberto Jacoby (1944), Magdalena Jitrik (1966), Fabio Kacero (1961), Guillermo Kuitca (1961), Fernanda Laguna (1972), Luciana Lamothe (1975), José Luis Landet (1977), Martín Legón (1981), Catalina León (1981), José León (1982), Marcos López (1958), Jorge Macchi (1963), Adriana Minoliti (1980), Marta Minujín (1944) avec Mark Brusse, Guillermina Mongan (1979), Margarita Paksa (1936), Esteban Pastorino (1972), Marcelo Pombo (1959), Santiago Porter (1971), Projet «Collège Liliana Maresca » (Lorena Bossi, Ariel Cusnir, Sebastián Friedman, Leandro Tartaglia, Dani Zelko) avec les étudiants du Lycée n°44, de La Cava de Fiorito, Pablo Reinoso (1955), Marisa Rubio (1976), Mariela Scafati (1973), Pablo Siquier (1961), Elisa Strada (1970), Eduardo Stupía (1951), Pablo Suárez (1937-2006), Luis Terán (1977), Valeria Vilar (1974), Adrián Villar Rojas (1980).
Image: Ana Gallardo, Casa Rodante, 2007 Extrait vidéo Courtesy of the artist & La Maison rouge, Paris.