MONA HATOUM
commissaire: Christine Van Assche
Centre Pompidou Place Georges Pompidou - Paris
24/6/2015 - 18/9/2015
L’intensité de l’œuvre de Mona Hatoum tient à la perte de repères qu’elle suscite chez le spectateur. Elle le laisse se frayer un chemin dans cet univers instable, celui d’un monde mû par ses contradictions, des histoires aux temporalités diverses, caractérisé par ses tensions. Mona Hatoum place souvent le spectateur au cœur même de l’œuvre et l’engage dans un dialogue, le mettant parfois même à l’épreuve.
Née en 1952 à Beyrouth de parents d’origine palestinienne, Mona Hatoum quitte le pays pour un court séjour à Londres, en 1975, au moment où la guerre éclate ; ne pouvant rentrer elle y entreprend dès lors des études d’art. De nationalité britannique, l’artiste est moins liée à la scène artistique libanaise qu’à une scène d’artistes internationaux ayant vécu cette situation d’exil, de déracinement, d’éloignement de leur contexte familial ou de confrontation à une situation géopolitique hostile.
Le Centre Pompidou a montré une grande fidélité à l’œuvre de Mona Hatoum. Ainsi, il y a 20 ans, déjà, le Centre Pompidou lui consacrait une toute première exposition muséale et a acquis par ailleurs des œuvres présentées par la suite au musée, notamment dans le cadre de l’exposition « Elles@centrepompidou ».
Aujourd’hui dans la plus vaste galerie d’exposition du Centre Pompidou, Christine Van Assche, la commissaire fait dialoguer les œuvres performatives et vidéo des années 1980 qui ont tant compté dans l’histoire de la performance, avec les sculptures, les œuvres sur papier, les installations, les détournements d’objets et des photographies produites de 1977 à 2015.
La plus récente de ses œuvres est une installation spectaculaire créée pour l’exposition au Centre Pompidou : « Map (clear) ». Tout au long de l’exposition sont présentées des cartes géographiques, comme autant de visions que Mona Hatoum a du monde actuel, depuis la carte de Palestine — « Present Tense », aux cartes du monde — « Hot Spot », « Projection », « Map (clear) », aux cartes de trajectoires — « Routes ». Ces œuvres laissent percevoir un monde instable, impermanent, aux frontières mouvantes, aux contours imprécis.
L’artiste s’érige comme une figure incontournable de la scène artistique internationale actuelle. Quelques œuvres sont ainsi devenues des icônes de l’art engagé et global : « Roadworks », « Measures of Distance », « Over my Dead Body », « Light Sentence 15 », AVRIL « Socle du Monde », « Corps étranger », « Present Tense », « Home », « Hot Spot », « Impenetrable », « Undercurrend (red) ».
L’exposition sera présentée à la Tate Modern du 4 mai au 21 août 2016 et au Kiasma d’Helsinki du 7 octobre 2016 au 26 février 2017.
Image: Mona Hatoum, Hot Spot, 2013
© Courtesy of the artist — © Photo Courtesy of the artist & Galerie Max Hetzler, Berlin / Paris — Photo © Jörg von Bruchhausen
commissaire: Christine Van Assche
Centre Pompidou Place Georges Pompidou - Paris
24/6/2015 - 18/9/2015
L’intensité de l’œuvre de Mona Hatoum tient à la perte de repères qu’elle suscite chez le spectateur. Elle le laisse se frayer un chemin dans cet univers instable, celui d’un monde mû par ses contradictions, des histoires aux temporalités diverses, caractérisé par ses tensions. Mona Hatoum place souvent le spectateur au cœur même de l’œuvre et l’engage dans un dialogue, le mettant parfois même à l’épreuve.
Née en 1952 à Beyrouth de parents d’origine palestinienne, Mona Hatoum quitte le pays pour un court séjour à Londres, en 1975, au moment où la guerre éclate ; ne pouvant rentrer elle y entreprend dès lors des études d’art. De nationalité britannique, l’artiste est moins liée à la scène artistique libanaise qu’à une scène d’artistes internationaux ayant vécu cette situation d’exil, de déracinement, d’éloignement de leur contexte familial ou de confrontation à une situation géopolitique hostile.
Le Centre Pompidou a montré une grande fidélité à l’œuvre de Mona Hatoum. Ainsi, il y a 20 ans, déjà, le Centre Pompidou lui consacrait une toute première exposition muséale et a acquis par ailleurs des œuvres présentées par la suite au musée, notamment dans le cadre de l’exposition « Elles@centrepompidou ».
Aujourd’hui dans la plus vaste galerie d’exposition du Centre Pompidou, Christine Van Assche, la commissaire fait dialoguer les œuvres performatives et vidéo des années 1980 qui ont tant compté dans l’histoire de la performance, avec les sculptures, les œuvres sur papier, les installations, les détournements d’objets et des photographies produites de 1977 à 2015.
La plus récente de ses œuvres est une installation spectaculaire créée pour l’exposition au Centre Pompidou : « Map (clear) ». Tout au long de l’exposition sont présentées des cartes géographiques, comme autant de visions que Mona Hatoum a du monde actuel, depuis la carte de Palestine — « Present Tense », aux cartes du monde — « Hot Spot », « Projection », « Map (clear) », aux cartes de trajectoires — « Routes ». Ces œuvres laissent percevoir un monde instable, impermanent, aux frontières mouvantes, aux contours imprécis.
L’artiste s’érige comme une figure incontournable de la scène artistique internationale actuelle. Quelques œuvres sont ainsi devenues des icônes de l’art engagé et global : « Roadworks », « Measures of Distance », « Over my Dead Body », « Light Sentence 15 », AVRIL « Socle du Monde », « Corps étranger », « Present Tense », « Home », « Hot Spot », « Impenetrable », « Undercurrend (red) ».
L’exposition sera présentée à la Tate Modern du 4 mai au 21 août 2016 et au Kiasma d’Helsinki du 7 octobre 2016 au 26 février 2017.
Image: Mona Hatoum, Hot Spot, 2013
© Courtesy of the artist — © Photo Courtesy of the artist & Galerie Max Hetzler, Berlin / Paris — Photo © Jörg von Bruchhausen