lunedì 4 maggio 2015

MODERNITÉS. PHOTOGRAPHIE BRÉSILIENNE (1940-1964) - FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN, PARIS




MODERNITÉS
Photographie Bresilienne (1940-1964)
Fondation Calouste Gulbenkian
39, boulevard de La Tour Maubourg - Paris
5/5/2015 - 26/7/2015

Au début des années 40, avec la deuxième guerre mondiale, le Brésil apparaît comme une terre d'élection pour des milliers d'émigrants, le pays vit alors un processus de modernisation unique qui agite tous les secteurs de la société brésilienne. Cette exposition explore cette transformation vertigineuse à travers le regard de quatre photographes aux sensibilités stylistiques très différentes. Marcel Gautherot (1910-1996) est un parisien issu d'un milieu ouvrier, admirateur des oeuvres de Le Corbusier et de Mies van der Rohe ; dès 1958, il a eu accès aux oeuvres de Brasília ? reflet de l'amitié qu'il entretenait avec Oscar Niemeyer. Hans Gunter Flieg (1923), juif allemand, a fui le nazisme et s'est réfugié au Brésil en 1939, il s'est spécialisé dans la photographie industrielle. Thomas Farkas (1924-2011), hongrois émigré au Brésil, est sans doute le plus connu des quatre photographes, il est aussi le plus avant-gardiste du groupe, il s'est intéressé très jeune à la photographie comme oeuvre d'art. Enfin, José Medeiros (1921-1990), photojournaliste né dans un Etat pauvre et sans grande tradition culturelle, attentif aux changements et aux ruptures dans toutes les classes sociales, a appris la photographie dans les rédactions cariocas.
Dans cette exposition, nous verrons l'Amazonie intacte, les plages et le quotidien de Rio de Janeiro, mais aussi le carnaval, le football, les rites d'initiation des religions africaines, les ports fluviaux et les pêcheurs du Nord, les industries et les usines, les églises baroques, les tribus indiennes, l'outillage mécanique, les fêtes populaires, les bâtiments modernistes et la nouvelle capitale Brasília. Ces thèmes très hétérogènes dressent un portrait du Brésil à une époque donnée qui s'achève avec le début de la dictature militaire en 1964.

Photo José Medeiros, Instituto Moreira Salles