MANUEL CERVERA-MARZAL, ÉRIC FABRI ET
ALII
AUTONOMIE OU BARBARIE
La démocratie radicale de Cornelius Castoriadis et ses défis contemporains
Le Passager Clandestin (21 mai 2015)
Collection : Essais
Apparu dans l’antiquité grecque et, particulièrement, dans la démocratie athénienne, reformulé et enrichi, après une longue éclipse, à partir de la Renaissance et dans le mouvement des Lumières, le projet d’autonomie, affirmait Cornelius Castoriadis il y a quarante ans, est « une plante historique à la fois vivace et fragile ». Ce constat est, aujourd’hui encore, d’une puissante actualité. Des « révolutions arabes » aux mobilisations turques, grecques, espagnoles ou même états-uniennes, du « réveil indigène » en Amérique latine aux expérimentations sociales menées dans les ZAD, on observe un renouveau des résistances démocratiques au désordre établi du capitalisme mondialisé. Face à cette vivacité renaissante, la fragilité du projet démocratique effraie : l’emprise démultipliée de l’imaginaire néolibéral, le fantasme de maîtrise illimitée porté par la technoscience, mais aussi la montée des droites extrêmes et l’essor des intégrismes religieux en témoignent sinistrement. Au vu des risques contemporains qui planent sur le projet d’autonomie, il importe plus que jamais de prêter attention aux processus qui conduisent les sociétés à se dessaisir de leur capacité à se donner leurs propres lois. Ce livre, qui prend le temps d’éclairer les principaux concepts de la pensée de Castoriadis, s’appuie sur la grande fécondité de ses travaux pour interroger les logiques multiples de domination et d’aliénation qui travaillent nos sociétés. Il montre que celles-ci ne pourront maintenir leur autonomie qu’a condition de désirer faire de son exercice collectif le fondement permanent de leur ordre politique.
AUTONOMIE OU BARBARIE
La démocratie radicale de Cornelius Castoriadis et ses défis contemporains
Le Passager Clandestin (21 mai 2015)
Collection : Essais
Apparu dans l’antiquité grecque et, particulièrement, dans la démocratie athénienne, reformulé et enrichi, après une longue éclipse, à partir de la Renaissance et dans le mouvement des Lumières, le projet d’autonomie, affirmait Cornelius Castoriadis il y a quarante ans, est « une plante historique à la fois vivace et fragile ». Ce constat est, aujourd’hui encore, d’une puissante actualité. Des « révolutions arabes » aux mobilisations turques, grecques, espagnoles ou même états-uniennes, du « réveil indigène » en Amérique latine aux expérimentations sociales menées dans les ZAD, on observe un renouveau des résistances démocratiques au désordre établi du capitalisme mondialisé. Face à cette vivacité renaissante, la fragilité du projet démocratique effraie : l’emprise démultipliée de l’imaginaire néolibéral, le fantasme de maîtrise illimitée porté par la technoscience, mais aussi la montée des droites extrêmes et l’essor des intégrismes religieux en témoignent sinistrement. Au vu des risques contemporains qui planent sur le projet d’autonomie, il importe plus que jamais de prêter attention aux processus qui conduisent les sociétés à se dessaisir de leur capacité à se donner leurs propres lois. Ce livre, qui prend le temps d’éclairer les principaux concepts de la pensée de Castoriadis, s’appuie sur la grande fécondité de ses travaux pour interroger les logiques multiples de domination et d’aliénation qui travaillent nos sociétés. Il montre que celles-ci ne pourront maintenir leur autonomie qu’a condition de désirer faire de son exercice collectif le fondement permanent de leur ordre politique.