sabato 3 gennaio 2015

LA FABRIQUE DU ROMANTISME: CHARLES NODIER ET LES VOYAGES PITTORESQUES - MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE, PARIS




LA FABRIQUE DU ROMANTISME
CHARLES NODIER ET LES VOYAGES PITTORESQUES
Musée de la Vie romantique
16 rue Chaptal - Paris
du 11 octobre 2014 au 18 janvier 2015
Parrain du monde des arts et des lettres, Charles Nodier (1780-1844) est l'une des figures majeures du Romantisme. 
Essayiste et romancier, il porte le renouveau artistique et littéraire des années 1820-1830 à travers son Salon de la Bibliothèque de l'Arsenal, qui devient à partir de 1824, le lieu d'acceuil et de rencontres de la jeune garde des peintres et écrivains.
Lieu d’échange, de création et de mondanités, il constituait une étape incontournable du parcours initiatique des romantiques. Cette communauté intellectuelle réunit Dumas, Vigny, David d’Angers, Devéria, Delacroix ou Boulanger et constitue dès son origine, le cercle d’émulation où s’élabore le Romantisme.
Nodier est surtout le maître d’œuvre avec le baron Taylor, des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France : œuvre gravée monumentale en vingt-quatre volumes décrivant les différentes provinces françaises ; récit ambitieux, à la fois anthologie historique, descriptive et pittoresque, mettant à contribution le meilleur de la peinture de paysage contemporaine, de Bonington à Isabey.
L’exposition présente ce monument éditorial du XIXe siècle à travers une centaine d’œuvres : les recueils des volumes, dessins et aquarelles, et le riche corpus de peintures qu’inspira ce formidable livre d’image. Elle dévoile une nouvelle perception de la France du XIXe où se mêlent l’intérêt pour les paysages naturels grandioses comme les vestiges jusqu’alors méconnus d’un passé moyenâgeux, troubadour, voire archéologique, défendus par les auteurs et peintres romantiques.
Son influence sur les arts décoratifs comme sur le théâtre et l’opéra, présente l’entreprise de Nodier comme la matrice d’une vision pittoresque et médiévale qui devait irriguer toute la production artistique de la première moitié du siècle, et initier une réflexion sur la sauvegarde des monuments historiques.