STÉPHANE MOSÈS
APPROCHES DE PAUL CELAN
Édition établie et présentée par Jean-Yves Masson
Verdier (8 octobre 2015)
Collection sciences humaines
Universellement reconnue comme une œuvre majeure du xxe siècle, la poésie de Paul Celan est d’une redoutable difficulté. Les énigmes dont elle est peuplée font partie de la fascination qu’elle exerce sur les lecteurs, mais ont aussi suscité des interprétations éminemment contradictoires. Comment faut-il la lire ?
Le présent volume réunit l’ensemble des essais critiques que Stéphane Mosès a consacrés au fil du temps à l’œuvre de Celan, dont bon nombre sont des lectures minutieuses de quelques-uns de ses poèmes les plus importants. Mis bout à bout, ils suivent le poète de son premier recueil (Pavot et mémoire, 1952) jusqu’au dernier (Enclos du temps, posthume, 1976), et frappent par la cohérence de l’interprétation qu’ils dessinent. Pour Stéphane Mosès, la poésie de Celan est une réponse à une vision du monde où les concepts fondamentaux de Création, de Révélation et de Rédemption, hérités de la tradition juive, sont devenus inintelligibles sans pour autant s’effacer. Face à ce que Gershom Scholem a nommé « le néant de la Révélation », cette poésie n’est pas un processus conceptuel mais l’accomplissement, dans l’espace sensible des mots du poème, de « l’opération par laquelle le souffle se transforme en voix ».
APPROCHES DE PAUL CELAN
Édition établie et présentée par Jean-Yves Masson
Verdier (8 octobre 2015)
Collection sciences humaines
Universellement reconnue comme une œuvre majeure du xxe siècle, la poésie de Paul Celan est d’une redoutable difficulté. Les énigmes dont elle est peuplée font partie de la fascination qu’elle exerce sur les lecteurs, mais ont aussi suscité des interprétations éminemment contradictoires. Comment faut-il la lire ?
Le présent volume réunit l’ensemble des essais critiques que Stéphane Mosès a consacrés au fil du temps à l’œuvre de Celan, dont bon nombre sont des lectures minutieuses de quelques-uns de ses poèmes les plus importants. Mis bout à bout, ils suivent le poète de son premier recueil (Pavot et mémoire, 1952) jusqu’au dernier (Enclos du temps, posthume, 1976), et frappent par la cohérence de l’interprétation qu’ils dessinent. Pour Stéphane Mosès, la poésie de Celan est une réponse à une vision du monde où les concepts fondamentaux de Création, de Révélation et de Rédemption, hérités de la tradition juive, sont devenus inintelligibles sans pour autant s’effacer. Face à ce que Gershom Scholem a nommé « le néant de la Révélation », cette poésie n’est pas un processus conceptuel mais l’accomplissement, dans l’espace sensible des mots du poème, de « l’opération par laquelle le souffle se transforme en voix ».