FRANÇOIS CHASSAY
LES LIVRES CURIEUX
Leméac
Collection «Phares»
septembre 2015
Depuis plusieurs années, Jean-François Chassay consacre la majeure partie de ses recherches à ce qu’il nomme « les livres curieux », ces fictions qui en appellent à notre curiosité en fouillant l’univers encyclopédique que l’humanité a lentement constitué.
La littérature n’est pas un savoir objectif, mais elle possède la capacité de refléter une somme de connaissances, d’embrasser le discours social et d’en proposer une lecture qu’aucun autre mode d’expression n’arrive à faire de cette façon. C’est sur ces traits distinctifs que ce livre se penche, par l’intermédiaire d’auteurs provenant d’horizons variés (Philip Roth, Victor-Lévy Beaulieu, Maylis de Kerangal, Pierre Senges, René Lapierre, Karoline Georges, Don DeLillo…).
Les ouvrages dont il est question dans cet essai sont tous habités par les savoirs intellectuels qui façonnent nos vies, de la médecine à l’histoire, de la physique à la biologie, en passant par l’anthropologie et la philosophie. Comment la littérature s’approprie-t-elle ces disciplines ? Comment les récupère-t-elle ? Quelle valeur cognitive peut-on lui accorder ?
Les analyses réunies dans ce livre portent sur des œuvres publiées au xxie siècle, sauf celle sur Gertrude Stein, qui s’intéresse au dernier texte qu’elle aurait écrit (sur la bombe atomique). À cette exception près, il s’agit de mettre en perspective, à travers les fictions littéraires, les savoirs de notre temps.
LES LIVRES CURIEUX
Leméac
Collection «Phares»
septembre 2015
Depuis plusieurs années, Jean-François Chassay consacre la majeure partie de ses recherches à ce qu’il nomme « les livres curieux », ces fictions qui en appellent à notre curiosité en fouillant l’univers encyclopédique que l’humanité a lentement constitué.
La littérature n’est pas un savoir objectif, mais elle possède la capacité de refléter une somme de connaissances, d’embrasser le discours social et d’en proposer une lecture qu’aucun autre mode d’expression n’arrive à faire de cette façon. C’est sur ces traits distinctifs que ce livre se penche, par l’intermédiaire d’auteurs provenant d’horizons variés (Philip Roth, Victor-Lévy Beaulieu, Maylis de Kerangal, Pierre Senges, René Lapierre, Karoline Georges, Don DeLillo…).
Les ouvrages dont il est question dans cet essai sont tous habités par les savoirs intellectuels qui façonnent nos vies, de la médecine à l’histoire, de la physique à la biologie, en passant par l’anthropologie et la philosophie. Comment la littérature s’approprie-t-elle ces disciplines ? Comment les récupère-t-elle ? Quelle valeur cognitive peut-on lui accorder ?
Les analyses réunies dans ce livre portent sur des œuvres publiées au xxie siècle, sauf celle sur Gertrude Stein, qui s’intéresse au dernier texte qu’elle aurait écrit (sur la bombe atomique). À cette exception près, il s’agit de mettre en perspective, à travers les fictions littéraires, les savoirs de notre temps.