YVES BONNEFOY
POÉSIE ET PHOTOGRAPHIE
Editions Galilée
(11 septembre 2014)
C’est directement et parfois profondément que l’activité du photographe influe sur ce que la poésie cherche à être. Et, en retour, les poètes se doivent de comprendre en quoi cette activité consiste et même ne pas hésiter à exprimer des réserves, des inquiétudes ou d’ailleurs aussi leur approbation en présence des formes diverses et peut-être contradictoires que l’acte et les visées du photographe ont prises depuis le daguerréotype, puis Nadar préservant pour nous le regard de Nerval, de Marceline Desbordes-Valmore, de Baudelaire.
Ce petit essai s’attache à un des effets troublants de la première photographie, son introduction d’une pensée du non-être, si ce n’est pas du néant, dans l’univers des images. Mais aussi à un récit qui, de façon figurale, me semble avoir perçu cet effet et visité avec épouvante ses risques, l’extraordinaire La Nuit de Maupassant, une des œuvres hallucinées de ses dernières saisons conscientes.
POÉSIE ET PHOTOGRAPHIE
Editions Galilée
(11 septembre 2014)
C’est directement et parfois profondément que l’activité du photographe influe sur ce que la poésie cherche à être. Et, en retour, les poètes se doivent de comprendre en quoi cette activité consiste et même ne pas hésiter à exprimer des réserves, des inquiétudes ou d’ailleurs aussi leur approbation en présence des formes diverses et peut-être contradictoires que l’acte et les visées du photographe ont prises depuis le daguerréotype, puis Nadar préservant pour nous le regard de Nerval, de Marceline Desbordes-Valmore, de Baudelaire.
Ce petit essai s’attache à un des effets troublants de la première photographie, son introduction d’une pensée du non-être, si ce n’est pas du néant, dans l’univers des images. Mais aussi à un récit qui, de façon figurale, me semble avoir perçu cet effet et visité avec épouvante ses risques, l’extraordinaire La Nuit de Maupassant, une des œuvres hallucinées de ses dernières saisons conscientes.