HOKUSAI
commissaires : Seiji Nagata en collaboration avec Laure Dalon
Galeries Nationales du Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower - Paris
1er octobre 2014 - 18 janvier 2015
Grâce à la série des Trente-six vues du Mont Fuji et en particulier à la Grande Vague, Katsushika Hokusai (1760 – 1849) est sans doute aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre dans le monde. S’il a déjà eu les faveurs de nombreuses expositions, c’est néanmoins une monographie d’une ampleur tout à fait inédite que propose le Grand Palais.
Hokusai et la France
De Félix Bracquemond à Émile Gallé, en passant par Edmond de Goncourt, les artistes et écrivains français jouèrent un rôle déterminant dans la redécouverte de l’art de Hokusai à la fin du XIXe siècle ; leur intérêt pour cet artiste alors peu considéré dans son Japon natal contribua fortement à la diffusion du japonisme dans les arts européens. Nombreux furent notamment les artistes qui puisèrent des motifs dans les 15 volumes de Hokusai Manga, ainsi qu’en témoignent de nombreux dessins, estampes et objets d’art.
Hokusai Manga
OEuvre-phare dans le travail de Hokusai, cette anthologie de croquis fera l’objet d’une présentation inédite et tout à fait exceptionnelle, à l’occasion du bicentenaire de la publication du premier de ses quinze volumes. Conçus comme des manuels à l’usage des jeunes artistes, ces mangas constituent une sorte d’encyclopédie du vivant et de la vie quotidienne du Japon de l’époque d’Edo.
Hokusai, le « fou de dessin »
Dépassant les clichés et les images les plus emblématiques, l’exposition met en lumière la vie et l’oeuvre de cet artiste extrêmement prolifique, qui changea d’identité artistique à de multiples reprises au cours de sa longue carrière. Peintre, dessinateur, graveur, Hokusai produit durant sa longue vie des milliers d’oeuvres dont la qualité n’a d’égale que la diversité : portraits de courtisanes ou d’acteurs de kabuki, scènes de la vie quotidienne, cartes de voeux raffinées, illustrations de récits et de mythes populaires… C’est néanmoins avec la publication de ses grandes séries de paysages qu’il marque le plus profondément l’art de l’estampe japonaise : il réalise alors une synthèse originale entre les principes traditionnels de l’art japonais et l’assimilation des influences occidentales pour composer des paysages d’une beauté saisissante.
Hokusai au Grand Palais
Les six périodes de la vie de Hokusai sont traversées, illustrées par des séries d’estampes (dont les prêts exceptionnels de la collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles), des livres, mais aussi de nombreuses peintures pour partie inédites, ainsi que de précieux dessins préparatoires. Au total plus de 500 pièces exceptionnelles sont présentées.
Image: Katsushika Hokusai (1760 -1849), « Chōshi dans la province de Sōshū » (détail), Série : Mille images de la mer, vers le début de l’ère Tempō (vers 1830-1834) Estampe nishiki-e, format chūban,18,2 x 25,6 cm,Signature : Saki no Hokusai Iitsu hitsu, Éditeur : Mori-ya Jihei, Paris, Musée national des arts asiatiques - Guimet © Rmn-Grand Palais (musée Guimet, Paris) / Thierry Olivier
commissaires : Seiji Nagata en collaboration avec Laure Dalon
Galeries Nationales du Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower - Paris
1er octobre 2014 - 18 janvier 2015
Grâce à la série des Trente-six vues du Mont Fuji et en particulier à la Grande Vague, Katsushika Hokusai (1760 – 1849) est sans doute aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre dans le monde. S’il a déjà eu les faveurs de nombreuses expositions, c’est néanmoins une monographie d’une ampleur tout à fait inédite que propose le Grand Palais.
Hokusai et la France
De Félix Bracquemond à Émile Gallé, en passant par Edmond de Goncourt, les artistes et écrivains français jouèrent un rôle déterminant dans la redécouverte de l’art de Hokusai à la fin du XIXe siècle ; leur intérêt pour cet artiste alors peu considéré dans son Japon natal contribua fortement à la diffusion du japonisme dans les arts européens. Nombreux furent notamment les artistes qui puisèrent des motifs dans les 15 volumes de Hokusai Manga, ainsi qu’en témoignent de nombreux dessins, estampes et objets d’art.
Hokusai Manga
OEuvre-phare dans le travail de Hokusai, cette anthologie de croquis fera l’objet d’une présentation inédite et tout à fait exceptionnelle, à l’occasion du bicentenaire de la publication du premier de ses quinze volumes. Conçus comme des manuels à l’usage des jeunes artistes, ces mangas constituent une sorte d’encyclopédie du vivant et de la vie quotidienne du Japon de l’époque d’Edo.
Hokusai, le « fou de dessin »
Dépassant les clichés et les images les plus emblématiques, l’exposition met en lumière la vie et l’oeuvre de cet artiste extrêmement prolifique, qui changea d’identité artistique à de multiples reprises au cours de sa longue carrière. Peintre, dessinateur, graveur, Hokusai produit durant sa longue vie des milliers d’oeuvres dont la qualité n’a d’égale que la diversité : portraits de courtisanes ou d’acteurs de kabuki, scènes de la vie quotidienne, cartes de voeux raffinées, illustrations de récits et de mythes populaires… C’est néanmoins avec la publication de ses grandes séries de paysages qu’il marque le plus profondément l’art de l’estampe japonaise : il réalise alors une synthèse originale entre les principes traditionnels de l’art japonais et l’assimilation des influences occidentales pour composer des paysages d’une beauté saisissante.
Hokusai au Grand Palais
Les six périodes de la vie de Hokusai sont traversées, illustrées par des séries d’estampes (dont les prêts exceptionnels de la collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles), des livres, mais aussi de nombreuses peintures pour partie inédites, ainsi que de précieux dessins préparatoires. Au total plus de 500 pièces exceptionnelles sont présentées.
Image: Katsushika Hokusai (1760 -1849), « Chōshi dans la province de Sōshū » (détail), Série : Mille images de la mer, vers le début de l’ère Tempō (vers 1830-1834) Estampe nishiki-e, format chūban,18,2 x 25,6 cm,Signature : Saki no Hokusai Iitsu hitsu, Éditeur : Mori-ya Jihei, Paris, Musée national des arts asiatiques - Guimet © Rmn-Grand Palais (musée Guimet, Paris) / Thierry Olivier