DE WATTEAU À FRAGONARD, LES FÊTES
GALANTES
Le temps de l’insouciance
Musée Jacquemart-André
158, bd Haussmann - Paris
14 mars → 21 juillet 2014
Le Musée Jacquemart-André présente une grande exposition sur la peinture française du XVIIIe siècle et ses maîtres : De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes. Le temps de l’insouciance. À cette occasion, il réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.
Le terme de « fête galante » désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Jean-Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences.
À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean- Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires.
Le thème de la fête galante a tout naturellement trouvé sa place au Musée Jacquemart-André, dont la collection de peintures françaises du XVIIIe siècle, réunies par Nélie Jacquemart et Édouard André, est l’un des joyaux.
De son invention par Antoine Watteau (1684-1721) jusqu’aux brillantes variations de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), le genre de la Fête galante va traverser tout le XVIIIe siècle. Ces scènes champêtres élégantes et raffinées vont occuper une place majeure dans la peinture française et les artistes les plus innovants vont s’y consacrer, jusqu’à une date avancée du règne de Louis XVI.
Image: Nicolas Lancret (1690-1743), Baigneuses et spectateurs dans un paysage (Les Plaisirs du bain), avant 1725
Huile sur toile — 97 × 145 cm — Paris, Musée du Louvre, Département des peintures, collection du baron Edmond de Rothschild
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Le temps de l’insouciance
Musée Jacquemart-André
158, bd Haussmann - Paris
14 mars → 21 juillet 2014
Le Musée Jacquemart-André présente une grande exposition sur la peinture française du XVIIIe siècle et ses maîtres : De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes. Le temps de l’insouciance. À cette occasion, il réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.
Le terme de « fête galante » désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Jean-Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences.
À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean- Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires.
Le thème de la fête galante a tout naturellement trouvé sa place au Musée Jacquemart-André, dont la collection de peintures françaises du XVIIIe siècle, réunies par Nélie Jacquemart et Édouard André, est l’un des joyaux.
De son invention par Antoine Watteau (1684-1721) jusqu’aux brillantes variations de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), le genre de la Fête galante va traverser tout le XVIIIe siècle. Ces scènes champêtres élégantes et raffinées vont occuper une place majeure dans la peinture française et les artistes les plus innovants vont s’y consacrer, jusqu’à une date avancée du règne de Louis XVI.
Image: Nicolas Lancret (1690-1743), Baigneuses et spectateurs dans un paysage (Les Plaisirs du bain), avant 1725
Huile sur toile — 97 × 145 cm — Paris, Musée du Louvre, Département des peintures, collection du baron Edmond de Rothschild
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi