MARIE-AUDE BARONIAN
MÉMOIRE ET IMAGE
Regards sur la catasytrophe arménienne
L'age d'homme, 04/2013
« Qui se souvient encore de l’extermination des Arméniens?» Cette phrase d’Adolf Hitler (1944) résume à elle seule toute la problématique historique et mémorielle du génocide arménien : une mémoire qui cherche désespérément à s’ancrer et qui se heurte toujours à un oubli forcé. Si les images (photographiques, filmiques, télévisuelles et numériques) sont censées faciliter le processus de la mémoire, comment comprendre celles qui n’ont pas circulé de manière à construire et soutenir la Mémoire? Qu’en est-il au juste de la traduction et des représentations visuelles de la Catastrophe?
Ce livre propose ainsi des pistes pour approcher la Catastrophe à travers, entre autres, des œuvres de cinéastes et d’artistes arméniens contemporains de la diaspora tels qu’Atom Egoyan, Gariné Torossian ou Mekhitar Garabedian. Il s’agira de montrer comment la fabrication des images, fragiles mais nécessaires, déplace et replace autrement l’héritage de la disparition.
Marie-Aude Baronian est docteur en philosophie et en études cinématographiques. Elle enseigne l’esthétique filmique, la culture visuelle et la philosophie de l’image à la Faculté des sciences humaines de l’Université d’Amsterdam. Elle est l’auteur de nombreux textes sur notamment les questions de l’archive, de la mémoire et de la diaspora dans le cinéma et les arts visuels. Ses publications les plus récentes incluent Cinéma et Mémoire. Sur Atom Egoyan (Éditions de l’Académie royale de Belgique, 2013) et bientôt La Caméra à la nuque. Penser l’image filmique avec Emmanuel Lévinas (Oxford, Peter Lang, 2014). Parallèlement, elle poursuit des recherches sur le costume et la mode dans la philosophie et le cinéma.
MÉMOIRE ET IMAGE
Regards sur la catasytrophe arménienne
L'age d'homme, 04/2013
« Qui se souvient encore de l’extermination des Arméniens?» Cette phrase d’Adolf Hitler (1944) résume à elle seule toute la problématique historique et mémorielle du génocide arménien : une mémoire qui cherche désespérément à s’ancrer et qui se heurte toujours à un oubli forcé. Si les images (photographiques, filmiques, télévisuelles et numériques) sont censées faciliter le processus de la mémoire, comment comprendre celles qui n’ont pas circulé de manière à construire et soutenir la Mémoire? Qu’en est-il au juste de la traduction et des représentations visuelles de la Catastrophe?
Ce livre propose ainsi des pistes pour approcher la Catastrophe à travers, entre autres, des œuvres de cinéastes et d’artistes arméniens contemporains de la diaspora tels qu’Atom Egoyan, Gariné Torossian ou Mekhitar Garabedian. Il s’agira de montrer comment la fabrication des images, fragiles mais nécessaires, déplace et replace autrement l’héritage de la disparition.
Marie-Aude Baronian est docteur en philosophie et en études cinématographiques. Elle enseigne l’esthétique filmique, la culture visuelle et la philosophie de l’image à la Faculté des sciences humaines de l’Université d’Amsterdam. Elle est l’auteur de nombreux textes sur notamment les questions de l’archive, de la mémoire et de la diaspora dans le cinéma et les arts visuels. Ses publications les plus récentes incluent Cinéma et Mémoire. Sur Atom Egoyan (Éditions de l’Académie royale de Belgique, 2013) et bientôt La Caméra à la nuque. Penser l’image filmique avec Emmanuel Lévinas (Oxford, Peter Lang, 2014). Parallèlement, elle poursuit des recherches sur le costume et la mode dans la philosophie et le cinéma.