DOUG WHEELER
Frac Lorraine
1bis rue des Trinitaires - Metz
24 mai - 11 nov 2012
Faire l’expérience de la lumière et de l’espace indéfini ! Doug Wheeler, pionnier du mouvement « Light and Space »¹, conçoit in situ trois nouveaux espaces de perception, trois installations lumineuses. Depuis les années 1960, le célèbre artiste américain bouscule nos sens et nous amène à vivre des instants d’entre-deux, des moments de suspension dans une lumière pure. Ses espaces convoquent la rétine mais surtout le corps dans son intégralité, et nous invitent ainsi à une démarche initiatique et méditative.
Pour sa première exposition monographique en Europe depuis 1975, l’artiste californien conçoit deux nouvelles pièces phosphorescentes créées spécialement, et surtout réalise un nouvel environnement perceptuel dans la lignée de ses célèbres « murs de lumière »². Ses environnements immersifs absorbent subtilement le spectateur et provoquent chez lui une expérience unique qui ne fait pas appel à la raison mais s’adresse au corps directement, dans tous ses sens.
Poète de la lumière, Doug Wheeler crée des atmosphères d’une rare sensualité. Il bouscule notre perception de la profondeur et des volumes tandis que nos corps enrobés de lumière se dissolvent dans l’espace blanc devenu sans limite. Il s’agit alors d’explorer la substance même de la lumière et de solliciter des perceptions sensorielles jusqu’alors inédites.
L’artiste s’inscrit dans cette tradition anglo-saxonne de « l’art comme expérience »³ qui consiste à convoquer le visiteur devenu acteur de l’œuvre via l’expérience performative. L’appréhension de l’œuvre se réalise par le biais de l’action ; face à l’inconnu le corps met en branle des comportements oubliés ou laissés de côté par la mémoire collective. Les œuvres de Doug Wheeler incitent dans un désir démocratique à la « connaissance par corps » qui ne passerait pas par les mots et aurait à voir ou à revoir du côté du rituel. Un rite de passage vers un enchantement !
Né en 1939 à Globe, Arizona (US) Doug Wheeler travaille à Santa Fe, Nouveau Mexique, et Santa Monica, Californie (US)
Doug Wheeler commence sa carrière comme peintre dans les années 1960 alors qu’il étudie à l’Institut Chouinard Art (aujourd’hui l’Institut des Arts de Californie) à Los Angeles. En 1965, il crée une œuvre pivot dans son parcours artistique, réalisant une toile dont le cadre contient des tubes de néon blanc donnant de subtiles variations de lumière à la toile. Installée au dessus d’un sol blanc, la peinture semble flotter. Il conçoit ensuite des tableaux composés entièrement de plexiglas et de néon, ses « light encasements »⁴, installés dans des pièces blanches et épurées. Puis, l’artiste abandonne totalement l’objet pour travailler uniquement sur la dimension architecturale de l’espace et de la lumière. En 1969, au Stedelijk Museum à Amsterdam, il réalise sa première installation, un « mur de lumière ». Par la suite, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions⁵, notamment à la Tate Gallery à Londres et à la galerie Schmela de Dusseldorf en 1970 ; à la galerie Salvatore Ala à Milan en 1975 ; au MoMa PS1 à New York en 1976 ; au Musée d’Art Contemporain de Los Angeles en 1986 ; et en 2000 au Musée Guggenheim de Bilbao. En 2008, Doug Wheeler réalise une installation environnementale composée de glace et de néon dans le cadre de sa conception scénographique pour l’exposition Upside Down – Les Arctiques au Musée du Quai Branly à Paris, où il collabore avec le célèbre architecte Jean de Gastines. Il inaugure une exposition personnelle à la Galerie David Zwirner à New York intitulée SA MI 75 DZ NY 12 en janvier 2012.
Frac Lorraine
1bis rue des Trinitaires - Metz
24 mai - 11 nov 2012
Faire l’expérience de la lumière et de l’espace indéfini ! Doug Wheeler, pionnier du mouvement « Light and Space »¹, conçoit in situ trois nouveaux espaces de perception, trois installations lumineuses. Depuis les années 1960, le célèbre artiste américain bouscule nos sens et nous amène à vivre des instants d’entre-deux, des moments de suspension dans une lumière pure. Ses espaces convoquent la rétine mais surtout le corps dans son intégralité, et nous invitent ainsi à une démarche initiatique et méditative.
Pour sa première exposition monographique en Europe depuis 1975, l’artiste californien conçoit deux nouvelles pièces phosphorescentes créées spécialement, et surtout réalise un nouvel environnement perceptuel dans la lignée de ses célèbres « murs de lumière »². Ses environnements immersifs absorbent subtilement le spectateur et provoquent chez lui une expérience unique qui ne fait pas appel à la raison mais s’adresse au corps directement, dans tous ses sens.
Poète de la lumière, Doug Wheeler crée des atmosphères d’une rare sensualité. Il bouscule notre perception de la profondeur et des volumes tandis que nos corps enrobés de lumière se dissolvent dans l’espace blanc devenu sans limite. Il s’agit alors d’explorer la substance même de la lumière et de solliciter des perceptions sensorielles jusqu’alors inédites.
L’artiste s’inscrit dans cette tradition anglo-saxonne de « l’art comme expérience »³ qui consiste à convoquer le visiteur devenu acteur de l’œuvre via l’expérience performative. L’appréhension de l’œuvre se réalise par le biais de l’action ; face à l’inconnu le corps met en branle des comportements oubliés ou laissés de côté par la mémoire collective. Les œuvres de Doug Wheeler incitent dans un désir démocratique à la « connaissance par corps » qui ne passerait pas par les mots et aurait à voir ou à revoir du côté du rituel. Un rite de passage vers un enchantement !
Né en 1939 à Globe, Arizona (US) Doug Wheeler travaille à Santa Fe, Nouveau Mexique, et Santa Monica, Californie (US)
Doug Wheeler commence sa carrière comme peintre dans les années 1960 alors qu’il étudie à l’Institut Chouinard Art (aujourd’hui l’Institut des Arts de Californie) à Los Angeles. En 1965, il crée une œuvre pivot dans son parcours artistique, réalisant une toile dont le cadre contient des tubes de néon blanc donnant de subtiles variations de lumière à la toile. Installée au dessus d’un sol blanc, la peinture semble flotter. Il conçoit ensuite des tableaux composés entièrement de plexiglas et de néon, ses « light encasements »⁴, installés dans des pièces blanches et épurées. Puis, l’artiste abandonne totalement l’objet pour travailler uniquement sur la dimension architecturale de l’espace et de la lumière. En 1969, au Stedelijk Museum à Amsterdam, il réalise sa première installation, un « mur de lumière ». Par la suite, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions⁵, notamment à la Tate Gallery à Londres et à la galerie Schmela de Dusseldorf en 1970 ; à la galerie Salvatore Ala à Milan en 1975 ; au MoMa PS1 à New York en 1976 ; au Musée d’Art Contemporain de Los Angeles en 1986 ; et en 2000 au Musée Guggenheim de Bilbao. En 2008, Doug Wheeler réalise une installation environnementale composée de glace et de néon dans le cadre de sa conception scénographique pour l’exposition Upside Down – Les Arctiques au Musée du Quai Branly à Paris, où il collabore avec le célèbre architecte Jean de Gastines. Il inaugure une exposition personnelle à la Galerie David Zwirner à New York intitulée SA MI 75 DZ NY 12 en janvier 2012.