JACOB JORDAENS
LA GLOIRE D'ANVERS
Commissaires: Alexis Merle du Bourg, Maryline Assante di Panzillo
LA GLOIRE D'ANVERS
Commissaires: Alexis Merle du Bourg, Maryline Assante di Panzillo
Petit Palais
Avenue Winston Churchill - Paris
du 19/9/2013 au 19/1/2014
Du trio de tête de la peinture flamande du XVIIe siècle, Rubens-Van Dyck- Jordaens, ce dernier est peut-être moins connu en France faute d’y avoir jamais bénéficié d’une grande rétrospective. Le défi est relevé par le Petit Palais qui fait de l’exposition Jordaens, la gloire d’Anvers l’évènement majeur de la rentrée parisienne dans le domaine de la peinture ancienne.
Grâce aux prêts d’oeuvres exceptionnelles consentis par les plus grands musées français et internationaux, ainsi qu’à une scénographie très évocatrice, Jacques Jordaens (1593-1678) devrait retrouver son statut de gloire de la peinture anversoise. Sa longue carrière - elle se prolongera plus de trente ans après la mort de Rubens en 1640 - et la facilité de l’artiste à brosser de vastes toiles aux couleurs étincelantes lui permettront, avec le renfort d’un atelier en ordre de bataille, de fournir une partie de l’Europe entière en tableaux d’autel et en grandes compositions mythologiques. Alors qu’Anvers perdait son statut de capitale économique du continent, Jordaens en maintint le prestige artistique grâce à ses productions placées sous le signe de l’abondance et de la splendeur du coloris.
Venues de Belgique mais aussi de Russie, d’Amérique, de Suède, de Hongrie, de Jérusalem comme de Madrid et de Vienne, les cent vingt oeuvres rassemblées au Petit Palais permettront d’évoquer la richesse et la variété de son inspiration, des portraits de famille aux grandes compositions religieuses, des fameux Proverbes et scènes de banquet (Le Roi boit !) aux cartons de tapisseries. Ainsi verra-t-on combien ce bourgeois anversois qui n’a presque jamais quitté sa ville natale, a su puiser à des sources multiples où Rubens voisine avec le Caravage et les maîtres vénitiens de la Renaissance avec l’héritage antique, et comment il conquit une réputation internationale en les combinant à une verve toute personnelle.
Jalonnant le parcours de l’exposition, des propositions pédagogiques inédites offriront au visiteur la possibilité d’entrer dans l’intimité des oeuvres et d’appréhender concrètement les secrets du métier de peintre. L’exposition est par ailleurs accompagnée d’un catalogue scientifique richement illustré.
Avenue Winston Churchill - Paris
du 19/9/2013 au 19/1/2014
Du trio de tête de la peinture flamande du XVIIe siècle, Rubens-Van Dyck- Jordaens, ce dernier est peut-être moins connu en France faute d’y avoir jamais bénéficié d’une grande rétrospective. Le défi est relevé par le Petit Palais qui fait de l’exposition Jordaens, la gloire d’Anvers l’évènement majeur de la rentrée parisienne dans le domaine de la peinture ancienne.
Grâce aux prêts d’oeuvres exceptionnelles consentis par les plus grands musées français et internationaux, ainsi qu’à une scénographie très évocatrice, Jacques Jordaens (1593-1678) devrait retrouver son statut de gloire de la peinture anversoise. Sa longue carrière - elle se prolongera plus de trente ans après la mort de Rubens en 1640 - et la facilité de l’artiste à brosser de vastes toiles aux couleurs étincelantes lui permettront, avec le renfort d’un atelier en ordre de bataille, de fournir une partie de l’Europe entière en tableaux d’autel et en grandes compositions mythologiques. Alors qu’Anvers perdait son statut de capitale économique du continent, Jordaens en maintint le prestige artistique grâce à ses productions placées sous le signe de l’abondance et de la splendeur du coloris.
Venues de Belgique mais aussi de Russie, d’Amérique, de Suède, de Hongrie, de Jérusalem comme de Madrid et de Vienne, les cent vingt oeuvres rassemblées au Petit Palais permettront d’évoquer la richesse et la variété de son inspiration, des portraits de famille aux grandes compositions religieuses, des fameux Proverbes et scènes de banquet (Le Roi boit !) aux cartons de tapisseries. Ainsi verra-t-on combien ce bourgeois anversois qui n’a presque jamais quitté sa ville natale, a su puiser à des sources multiples où Rubens voisine avec le Caravage et les maîtres vénitiens de la Renaissance avec l’héritage antique, et comment il conquit une réputation internationale en les combinant à une verve toute personnelle.
Jalonnant le parcours de l’exposition, des propositions pédagogiques inédites offriront au visiteur la possibilité d’entrer dans l’intimité des oeuvres et d’appréhender concrètement les secrets du métier de peintre. L’exposition est par ailleurs accompagnée d’un catalogue scientifique richement illustré.