L'EUROPE DES ESPRITS
la magie de l'insaisissable du romantisme au modernisme
commissaire: Michael Baumgartner
Zentrum Paul Klee
Monument im Fruchtland 3 - Bern
Une exposition réalisée en collaboration avec le Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.
Depuis des siècles, la magie de l’insaisissable et du suprasensible est un sujet important dans l’art. Les sorcières, fées et démons issus des croyances populaires et de la littérature, mais aussi les pratiques spirites comme les tables tournantes et la mystique, ne cessèrent de fasciner les artistes et le public. L’exposition L’Europe des esprits – Magie de l’insaisissable, du romantisme à l’époque moderne met en lumière la signification du spirituel, de l’ésotérisme et de l’occulte pour l’art européen sur une vaste période. Les débuts de l’exposition se situent au tournant du 19ème siècle, époque où le monde des mythes, des esprits et des démons, refoulé par le rationalisme des Lumières, reprend vie. Dans le courant du 19ème siècle, l’intérêt porté aux phénomènes occultes et paranormaux s’accentua. Tandis que les uns tentèrent de rendre visible l’existence de ces phénomènes à l’aide de nouvelles méthodes scientifiques comme le rayonnement électromagnétique, d’autres s’intéressèrent aux religions universelles et en particulier aux pratiques religieuses orientales. Ce fut le cas de la Société Théosophique, créée en 1875, ou de l’anthroposophie fondée par Rudolf Steiner au début du 20ème siècle, qui se consacrèrent toutes deux à l’exploration des principes spirituels universels de l’être. Vers la fin du 19ème, les artistes symbolistes cherchèrent, derrière la manifestation matérielle des choses, une vérité spirituelle plus profonde, ainsi que les moyens de lui donner forme sur le plan artistique. Au début du 20ème siècle, les diverses tendances abstraites permirent aux Modernes de progresser de manière décisive dans ce sens. Cette avancée alla de pair avec l’intention délibérée de se détourner du monde matériel. Des artistes tels que Vassily Kandinsky, Piet Mondrian, Theo van Doesburg ou Johannes Itten se sentirent attirés par les doctrines théosophiques et ésotériques de leur époque.
la magie de l'insaisissable du romantisme au modernisme
commissaire: Michael Baumgartner
Zentrum Paul Klee
Monument im Fruchtland 3 - Bern
Une exposition réalisée en collaboration avec le Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.
Depuis des siècles, la magie de l’insaisissable et du suprasensible est un sujet important dans l’art. Les sorcières, fées et démons issus des croyances populaires et de la littérature, mais aussi les pratiques spirites comme les tables tournantes et la mystique, ne cessèrent de fasciner les artistes et le public. L’exposition L’Europe des esprits – Magie de l’insaisissable, du romantisme à l’époque moderne met en lumière la signification du spirituel, de l’ésotérisme et de l’occulte pour l’art européen sur une vaste période. Les débuts de l’exposition se situent au tournant du 19ème siècle, époque où le monde des mythes, des esprits et des démons, refoulé par le rationalisme des Lumières, reprend vie. Dans le courant du 19ème siècle, l’intérêt porté aux phénomènes occultes et paranormaux s’accentua. Tandis que les uns tentèrent de rendre visible l’existence de ces phénomènes à l’aide de nouvelles méthodes scientifiques comme le rayonnement électromagnétique, d’autres s’intéressèrent aux religions universelles et en particulier aux pratiques religieuses orientales. Ce fut le cas de la Société Théosophique, créée en 1875, ou de l’anthroposophie fondée par Rudolf Steiner au début du 20ème siècle, qui se consacrèrent toutes deux à l’exploration des principes spirituels universels de l’être. Vers la fin du 19ème, les artistes symbolistes cherchèrent, derrière la manifestation matérielle des choses, une vérité spirituelle plus profonde, ainsi que les moyens de lui donner forme sur le plan artistique. Au début du 20ème siècle, les diverses tendances abstraites permirent aux Modernes de progresser de manière décisive dans ce sens. Cette avancée alla de pair avec l’intention délibérée de se détourner du monde matériel. Des artistes tels que Vassily Kandinsky, Piet Mondrian, Theo van Doesburg ou Johannes Itten se sentirent attirés par les doctrines théosophiques et ésotériques de leur époque.