martedì 13 dicembre 2011

TAKASHI MURAKAMI - HOMAGE TO YVES KLEIN - GALERIE PERROTIN


TAKASHI MURAKAMI
HOMAGE TO YVES KLEIN
Galerie Perrotin
10, Impasse Saint Claude - Paris
20 octobre 2011 - 7 janvier 2012

«Je pense que l’on s’accorderait à dire que la couleur est l’un des éléments les plus importants de mon travail et quand on observe la vie de Yves Klein, la raison devient éclatante, palpable. La couleur est comme le boudhisme Zen au Japon, un outil qui peut instantanément guider chacun vers un monde extérieur à soi, qui nous échappe.
J’aimerais dédicacer cette exposition à l’artiste qui a le plus passionnément poursuivi cette quête de la couleur - Yves Klein.»

Takashi Murakami

La Galerie Perrotin est heureuse d’annoncer l’exposition de Takashi Murakami «Homage to Yves Klein» du 20 octobre 2011 au 7 janvier 2012.
Takashi Murakami se confronte à l’oeuvre de Yves Klein en s’emparant de certaines de ses peintures dont il a conservé les formats originels (11 peintures dont 9 inédites de Takashi Murakami ainsi que 6 oeuvres de Yves Klein seront visibles, «Monochrome bleu sans titre (IKB 67)», «Monogold sans titre (MG 8)», «Monochrome rose sans titre (MP19)» et 3 reliefs éponges). Une certaine quête d’absolu et de perfection réunit les deux artistes.
Déjà en 1991, Murakami peint des monochromes rappelant les recherches de Yves Klein («Azure»). En 1995, il réalise un triptyque de feuilles d’or et d’argent sur bois («Rose II») évoquant tels les monochromes de Yves Klein, les fonds fabuleux de la tradition picturale au Japon. En 2006, il dissimule l’empreinte de son corps sur la toile - à la manière des anthropométries - par des carrés de couleur hypnotiques et ‘énergétiques’ («Acupuncture Paintings»).
Murakami réinterprète ici l’art des vanités à travers des accumulations de crânes ou de fleurs, vertiges de l’infini où le motif semble disparaître/s’effacer devant sa propre répétition abstractisante ; «MGST, 1962->2011» ; «MCBST, 1959->2011» ; «MCRST, 1962->2011», etc.
Docteur en peinture Nihonga de l’Université des Arts de Tokyo, Takashi Murakami développe un style unique et une oeuvre protéiforme aux techniques les plus modernes associées à la précision et la virtuosité de l’art traditionnel japonais, celui de l’estampe ukiyo-e (monde flottant) en particulier. Inspiré de la culture manga et kawaï (mignon), son monde irrésistible est peuplé de personnages monstrueux ou charmants, descendants facétieux des mythes passés. L’esthétique Superflat, qu’il a théorisée en 2000, tente de brouiller les frontières entre art populaire et grand art.
L’absence de perspective, la bi-dimensionnalité de l’art ancien s’infiltrent sur tous les supports, peinture, sculpture, prints/sérigraphies, wallpaper, films d’animation, accessoires.
Dès sa première exposition monographique hors du Japon organisée par la Galerie Emmanuel Perrotin en 1995, il devient l’un des artistes contemporains les plus marquants et il investit les principales institutions internationales : le Center for Curatorial Studies Museum, Bard College à New York, en 1999, avec l’exposition The Meaning of the Nonsense of the Meaning ; PS1 en 2000, Grand Central Station en 2001, la Fondation Cartier et la Serpentine Gallery en 2002, le Rockfeller Center en 2003. Récemment, de 2007 à 2009, la rétrospective ©MURAKAMI a été présentée successivement au Museum of Contemporary Art, Los Angeles, au Brooklyn Museum, New-York, au Museum fur Moderne Kunst, Frankfort et enfin au Guggenheim Museum, Bilbao. En 2010, Le Château de Versailles lui consacre une importante exposition monographique dans les salles et les Jardins.