CLAIRE LE THOMAS
LES RACINES POPULAIRES DU CUBISME
publié avec la collaboration de Laurence Bertrand Dorléac
Les presses du réel (mars 2016)
domaine Histoire de l'art
Une enquête historique et ethnographique sur l'origine et l'environnement populaires des innovations cubistes.
Les papiers collés et les constructions cubistes opèrent une rupture sans précédent avec les manières traditionnelles de créer. Exécutées avec des matériaux hétéroclites, ces œuvres emploient des techniques complètement étrangères au monde des beaux-arts. Comment les cubistes ont-ils eu l'idée de coller et d'assembler des morceaux de papiers peints, de journaux, de cartons, de boîtes de conserve pour faire de l'art ? Quelles sont les conditions qui ont rendu possible et pensable l'apparition d'une telle révolution dans les méthodes de création ?
Ce livre propose de repenser l'origine des innovations cubistes en examinant l'environnement dans lequel elles sont nées. Au moyen d'une enquête historique et ethnographique, il nous plonge au cœur du Montmartre du début du XXe siècle où vivaient Georges Braque, Pablo Picasso, Juan Gris et Henri Laurens pour comprendre comment ces artistes ont découvert, au contact des milieux populaires de la Butte, une culture matérielle et technique extrêmement innovante qu'ils vont adapter à leurs propres préoccupations artistiques. En s'appuyant sur les livres de travaux manuels de l'époque, l'auteur dessine les contours de cette culture créative quotidienne et compare les activités ordinaires de création contemporaines aux pratiques cubistes afin d'évaluer le rôle joué par ces usages créatifs domestiques dans l'histoire du cubisme.
Cette étude, entre anthropologie de l'art et histoire sociale de l'art, met de la sorte en évidence les relations tissées entre les œuvres et leur contexte de création. Elle démontre que l'introduction de matériaux et de techniques non artistiques dans l'art est le fruit de données relatives à l'histoire sociale de cette période s'inscrivant dans la lignée des cultural studies et des visual studies.
Cet ouvrage a reçu le « Prix du musée d'Orsay ».
Docteur en histoire de l'art contemporain et lauréate du prix du musée d'Orsay en 2010, Claire Le Thomas mène des recherches pluridisciplinaires au sein du Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture (CNRS). Elle a enseigné à l'université de Paris Ouest et de Strasbourg, collaboré au site « L'histoire par l'image » (ressource pour les enseignants du secondaire) et participé à l'exposition du Musée éclaté de la presqu'île de Caen.
LES RACINES POPULAIRES DU CUBISME
publié avec la collaboration de Laurence Bertrand Dorléac
Les presses du réel (mars 2016)
domaine Histoire de l'art
Une enquête historique et ethnographique sur l'origine et l'environnement populaires des innovations cubistes.
Les papiers collés et les constructions cubistes opèrent une rupture sans précédent avec les manières traditionnelles de créer. Exécutées avec des matériaux hétéroclites, ces œuvres emploient des techniques complètement étrangères au monde des beaux-arts. Comment les cubistes ont-ils eu l'idée de coller et d'assembler des morceaux de papiers peints, de journaux, de cartons, de boîtes de conserve pour faire de l'art ? Quelles sont les conditions qui ont rendu possible et pensable l'apparition d'une telle révolution dans les méthodes de création ?
Ce livre propose de repenser l'origine des innovations cubistes en examinant l'environnement dans lequel elles sont nées. Au moyen d'une enquête historique et ethnographique, il nous plonge au cœur du Montmartre du début du XXe siècle où vivaient Georges Braque, Pablo Picasso, Juan Gris et Henri Laurens pour comprendre comment ces artistes ont découvert, au contact des milieux populaires de la Butte, une culture matérielle et technique extrêmement innovante qu'ils vont adapter à leurs propres préoccupations artistiques. En s'appuyant sur les livres de travaux manuels de l'époque, l'auteur dessine les contours de cette culture créative quotidienne et compare les activités ordinaires de création contemporaines aux pratiques cubistes afin d'évaluer le rôle joué par ces usages créatifs domestiques dans l'histoire du cubisme.
Cette étude, entre anthropologie de l'art et histoire sociale de l'art, met de la sorte en évidence les relations tissées entre les œuvres et leur contexte de création. Elle démontre que l'introduction de matériaux et de techniques non artistiques dans l'art est le fruit de données relatives à l'histoire sociale de cette période s'inscrivant dans la lignée des cultural studies et des visual studies.
Cet ouvrage a reçu le « Prix du musée d'Orsay ».
Docteur en histoire de l'art contemporain et lauréate du prix du musée d'Orsay en 2010, Claire Le Thomas mène des recherches pluridisciplinaires au sein du Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture (CNRS). Elle a enseigné à l'université de Paris Ouest et de Strasbourg, collaboré au site « L'histoire par l'image » (ressource pour les enseignants du secondaire) et participé à l'exposition du Musée éclaté de la presqu'île de Caen.