MICHEL DECAUDIN
LA CRISE DES VALEURS SYMBOLISTES
Vingt ans de poésie française 1895-1914
Réimpression de l’édition de 1960
avec une préface de Jean-Yves Debreuille
Honoré Champion, 27/9/2013
coll. "Champion Classiques"
Réimpression au format poche de l’édition de 1960, avec une préface de Jean-Yves Debreuille.
Écartelée entre le passé et l’avenir, la période de vingt ans qui précède la guerre de 1914-1918 a été considérée par les historiens du mouvement poétique tantôt comme la désagrégation du symbolisme, tantôt comme la promesse de nouveauté. Or les années 1895-1914 constituent un moment propre de l’histoire littéraire, marqué par une unité morale et artistique, des problèmes et aspirations distincts de ceux des années 1890 comme de ceux des années 1920. Au-delà des grands poètes envisagés – Paul Claudel, Charles Péguy, Jules Romains, Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars –, cet ouvrage s’attache, notamment à partir de l’étude des grandes revues généralistes de référence – La Revue blanche, Le Mercure de France, L’Ermitage, La Nouvelle Revue française – comme de petites revues, à dégager le sens de cette époque et à en suivre l’évolution, perçue comme crises de valeurs.
Le travail de Michel Decaudin, fondamental sur la période considérée, et dépassant le seul cadre de la poésie, a marqué des générations d’étudiants et de chercheurs.
LA CRISE DES VALEURS SYMBOLISTES
Vingt ans de poésie française 1895-1914
Réimpression de l’édition de 1960
avec une préface de Jean-Yves Debreuille
Honoré Champion, 27/9/2013
coll. "Champion Classiques"
Réimpression au format poche de l’édition de 1960, avec une préface de Jean-Yves Debreuille.
Écartelée entre le passé et l’avenir, la période de vingt ans qui précède la guerre de 1914-1918 a été considérée par les historiens du mouvement poétique tantôt comme la désagrégation du symbolisme, tantôt comme la promesse de nouveauté. Or les années 1895-1914 constituent un moment propre de l’histoire littéraire, marqué par une unité morale et artistique, des problèmes et aspirations distincts de ceux des années 1890 comme de ceux des années 1920. Au-delà des grands poètes envisagés – Paul Claudel, Charles Péguy, Jules Romains, Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars –, cet ouvrage s’attache, notamment à partir de l’étude des grandes revues généralistes de référence – La Revue blanche, Le Mercure de France, L’Ermitage, La Nouvelle Revue française – comme de petites revues, à dégager le sens de cette époque et à en suivre l’évolution, perçue comme crises de valeurs.
Le travail de Michel Decaudin, fondamental sur la période considérée, et dépassant le seul cadre de la poésie, a marqué des générations d’étudiants et de chercheurs.