PIERO GILARDI
Edité par Benoît Porcher
Textes de Andrea Bellini, Charles Esche
JRP | Ringier, 2012
La monographie rétrospective du pionnier de l'Arte Povera, précurseur de l'« esthétique relationnelle », militant politique et promoteur d'une réflexion écologiste sur l'art.
Piero Gilardi (né en 1942 à Turin) fut, au milieu des années 1960, l'inventeur des « tapis-nature » : une proposition originale et profondément écologiste qui le fit connaître sur la scène internationale et témoigna de l'impact du Pop Art en Europe. Artiste itinérant, organisateur très actif et théoricien ouvert, il contribua ensuite à la naissance de l'Arte Povera, travaillant tout particulièrement à l'établissement de relations fructueuses avec d'autres initiatives du même ordre apparues simultanément hors d'Italie, soutenant le travail d'artistes tels que Richard Long ou Jan Dibbets, introduisant celui de Bruce Nauman ou d'Eva Hesse en Europe.
Son engagement sans concession en faveur du resserrement des liens entre l'art et la vie vont le pousser à l'action sur le terrain de l'expérimentation collective : des formes du théâtre politique et anthropologique aux ateliers psychiatriques en passant par les combats politiques des ouvriers de Fiat dans les années 1970-80.
Dans les années 2000, Gilardi a initié le projet du « Parc d'art vivant », centre d'art en plein air installé à Turin accueillant des artistes (Dominique Gonzalez-Foerster, Gilles Clément, Lara Almarcegui, Michel Blazy...) mais aussi des scientifiques et surtout le public, invité à participer sous des formes actives.
Piero Gilardi apparaît ainsi comme une figure emblématique des évolutions de l'art et de la société des cinq dernières décennies, dont l'œuvre et les recherches théoriques permettent toujours d'évaluer les possibilités pour l'art d'être effectif dans le « réel ».
Edité par Benoît Porcher
Textes de Andrea Bellini, Charles Esche
JRP | Ringier, 2012
La monographie rétrospective du pionnier de l'Arte Povera, précurseur de l'« esthétique relationnelle », militant politique et promoteur d'une réflexion écologiste sur l'art.
Piero Gilardi (né en 1942 à Turin) fut, au milieu des années 1960, l'inventeur des « tapis-nature » : une proposition originale et profondément écologiste qui le fit connaître sur la scène internationale et témoigna de l'impact du Pop Art en Europe. Artiste itinérant, organisateur très actif et théoricien ouvert, il contribua ensuite à la naissance de l'Arte Povera, travaillant tout particulièrement à l'établissement de relations fructueuses avec d'autres initiatives du même ordre apparues simultanément hors d'Italie, soutenant le travail d'artistes tels que Richard Long ou Jan Dibbets, introduisant celui de Bruce Nauman ou d'Eva Hesse en Europe.
Son engagement sans concession en faveur du resserrement des liens entre l'art et la vie vont le pousser à l'action sur le terrain de l'expérimentation collective : des formes du théâtre politique et anthropologique aux ateliers psychiatriques en passant par les combats politiques des ouvriers de Fiat dans les années 1970-80.
Dans les années 2000, Gilardi a initié le projet du « Parc d'art vivant », centre d'art en plein air installé à Turin accueillant des artistes (Dominique Gonzalez-Foerster, Gilles Clément, Lara Almarcegui, Michel Blazy...) mais aussi des scientifiques et surtout le public, invité à participer sous des formes actives.
Piero Gilardi apparaît ainsi comme une figure emblématique des évolutions de l'art et de la société des cinq dernières décennies, dont l'œuvre et les recherches théoriques permettent toujours d'évaluer les possibilités pour l'art d'être effectif dans le « réel ».