ARTISTES DE
LABORATOIRE
Recherche et création à l'ère numérique
Hermann, decembre 2011
Un comédien virtuel, des images interactives, un cirque transmédia, des agents intelligents… Ce livre porte sur la manière dont la création artistique et la recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement séparés et quasiment imperméables, sont aujourd’hui à ce point intriqués que toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de l’autre. Dans les nouveaux laboratoires de la création artistique et informatique – Ircam, Hexagram, Lip6, Cnam, Orange Labs – des oeuvres hybrides rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et science.
Car en articulant des contributions interdisciplinaires, l’art numérique instaure en effet un morcellement de l’activité créatrice et des modes pluriels de désignation de ce qui fait oeuvre. Les logiques de conception et la régulation du travail qui en découlent étant désormais orientées vers une pluralité d’enjeux : exposition (artistique), invention (technologique) et connaissance (académique).
L’examen de ces évolutions en France et au Canada révèle de nouvelles manières de faire oeuvre commune et soulève plusieurs questions : l’art peut-il faire l’objet d’une recherche ?L’écriture informatique peut-elle, elle-même, recouvrir une dimension théorique et devenir un enjeu de création ? L’interdisciplinarité mise en jeu s’accompagne-t-elle d’une transformation des modes d’attribution et de valorisation des oeuvres partagées entre art et science ?
Jean-Paul Fourmentraux est sociologue, maître de conférences (HDR) à l’université de Lille 3 et chercheur associé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS Paris) au Centre d’Études Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CNRS).
Recherche et création à l'ère numérique
Hermann, decembre 2011
Un comédien virtuel, des images interactives, un cirque transmédia, des agents intelligents… Ce livre porte sur la manière dont la création artistique et la recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement séparés et quasiment imperméables, sont aujourd’hui à ce point intriqués que toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de l’autre. Dans les nouveaux laboratoires de la création artistique et informatique – Ircam, Hexagram, Lip6, Cnam, Orange Labs – des oeuvres hybrides rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et science.
Car en articulant des contributions interdisciplinaires, l’art numérique instaure en effet un morcellement de l’activité créatrice et des modes pluriels de désignation de ce qui fait oeuvre. Les logiques de conception et la régulation du travail qui en découlent étant désormais orientées vers une pluralité d’enjeux : exposition (artistique), invention (technologique) et connaissance (académique).
L’examen de ces évolutions en France et au Canada révèle de nouvelles manières de faire oeuvre commune et soulève plusieurs questions : l’art peut-il faire l’objet d’une recherche ?L’écriture informatique peut-elle, elle-même, recouvrir une dimension théorique et devenir un enjeu de création ? L’interdisciplinarité mise en jeu s’accompagne-t-elle d’une transformation des modes d’attribution et de valorisation des oeuvres partagées entre art et science ?
Jean-Paul Fourmentraux est sociologue, maître de conférences (HDR) à l’université de Lille 3 et chercheur associé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS Paris) au Centre d’Études Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CNRS).