JEAN-PAUL CURNIER
LE PAVILLON BLANC
Médiathèque - Centre d'Art de Colomiers
Al Dante, 2011
« De loin, c’est d’abord le mouvement blanc que l’on voit, l’ondulé du manteau, ce n’est pas un mur. Ce que l’on voit, c’est une médiathèque sans mur, mais habillée. Habillée d’un blanc changeant et plissé large, fait pour les sorties élégantes. Par les trouées entre les immeubles, on devine la mise en rythme de ce blanc cassé et lumineux du béton, l’ondulation inattendue de la coque, on accueille avec complicité les ouvertures en forme de feuille d’olivier comme des yeux disposés à la verticale – tout cela masque et montre en même temps. Tout cela est habit et habillage ; mais cette fois-ci au pied de la lettre. Ce sont des livres qui sont habillés ici, on ne saurait l’oublier. Des livres, des films, de la musique, ce sont eux et les œuvres contemporaines exposées qui revêtiront l’habit. » Ainsi débute le texte de Jean-Paul Curnier avant que ce dernier ne transforme ces murs flottant blancs en autant d’écrans sur lesquels se mêlent les images et les sons d’une bibliothèque mentale faite de références cinématographiques et musicales.
Cet ouvrage des architectes Rudy Ricciotti, Cagnasso et Blamm ici fait son cinéma et érige des murs comme des surfaces en mouvement ou se capture autant le flux de la pensée que le jeu des d’ombres et de la lumière.
LE PAVILLON BLANC
Médiathèque - Centre d'Art de Colomiers
Al Dante, 2011
« De loin, c’est d’abord le mouvement blanc que l’on voit, l’ondulé du manteau, ce n’est pas un mur. Ce que l’on voit, c’est une médiathèque sans mur, mais habillée. Habillée d’un blanc changeant et plissé large, fait pour les sorties élégantes. Par les trouées entre les immeubles, on devine la mise en rythme de ce blanc cassé et lumineux du béton, l’ondulation inattendue de la coque, on accueille avec complicité les ouvertures en forme de feuille d’olivier comme des yeux disposés à la verticale – tout cela masque et montre en même temps. Tout cela est habit et habillage ; mais cette fois-ci au pied de la lettre. Ce sont des livres qui sont habillés ici, on ne saurait l’oublier. Des livres, des films, de la musique, ce sont eux et les œuvres contemporaines exposées qui revêtiront l’habit. » Ainsi débute le texte de Jean-Paul Curnier avant que ce dernier ne transforme ces murs flottant blancs en autant d’écrans sur lesquels se mêlent les images et les sons d’une bibliothèque mentale faite de références cinématographiques et musicales.
Cet ouvrage des architectes Rudy Ricciotti, Cagnasso et Blamm ici fait son cinéma et érige des murs comme des surfaces en mouvement ou se capture autant le flux de la pensée que le jeu des d’ombres et de la lumière.