LES NOUVELLES ÉCRITURES
BIOGRAPHIQUES
La biographie d'écrivain dans ses reformulations contemporaines
édité par Robert Dion
ENS, 1/7/2013
collection "Signes"
Les contributions réunies dans le présent ouvrage portent sur un genre qui a de très longues racines historiques, mais qui a connu, au cours des vingt-cinq ou trente dernières années, un développement fulgurant : la biographie d'écrivain (sur un écrivain par un écrivain).
C’est sans doute la levée — poststructuraliste — de l’interdit concernant la personne de l’auteur qui a permis, tout au moins en France, la résurrection d’une écriture biographique légitimée. On date en général cette renaissance du mitan des années 1980 alors que, coup sur coup, Duras, Robbe-Grillet et Sollers donnaient des textes (auto)biographiques au statut certes problématique mais néanmoins assumé. Savamment entretenu par des incursions dans le romanesque, par des transpositions diverses et par des nostalgies génériques nombreuses (souvenir des vies brèves, des romans à clefs, des tombeaux, et ainsi de suite), ce flou générique apparaît d’ailleurs comme une caractéristique majeure de la production biographique de l’après-1980 — de ces écritures que nous désignons comme « nouvelles ».
La biographie d'écrivain dans ses reformulations contemporaines
édité par Robert Dion
ENS, 1/7/2013
collection "Signes"
Les contributions réunies dans le présent ouvrage portent sur un genre qui a de très longues racines historiques, mais qui a connu, au cours des vingt-cinq ou trente dernières années, un développement fulgurant : la biographie d'écrivain (sur un écrivain par un écrivain).
C’est sans doute la levée — poststructuraliste — de l’interdit concernant la personne de l’auteur qui a permis, tout au moins en France, la résurrection d’une écriture biographique légitimée. On date en général cette renaissance du mitan des années 1980 alors que, coup sur coup, Duras, Robbe-Grillet et Sollers donnaient des textes (auto)biographiques au statut certes problématique mais néanmoins assumé. Savamment entretenu par des incursions dans le romanesque, par des transpositions diverses et par des nostalgies génériques nombreuses (souvenir des vies brèves, des romans à clefs, des tombeaux, et ainsi de suite), ce flou générique apparaît d’ailleurs comme une caractéristique majeure de la production biographique de l’après-1980 — de ces écritures que nous désignons comme « nouvelles ».