BÉATRICE BOLLAËRT ET BRUNO GAUDICHON
WEMAËRE ET JORN
La force des contraires, une amitié franco-danoise au XXe siècle
Gourcuff Gradenigo
(31 octobre 2013)
Rien ne prédisposait deux artistes, le français Pierre Wemaëre (1913-2010) et le danois Asger Jorn (1914-1973) à se rencontrer. Tout les oppose : Jorn, esprit libertaire et iconoclaste, engagé politiquement et Wemaëre, fils de militaire, d’une famille bourgeoise traditionnelle respectueuse des traditions. Pourtant leur rencontre dans l’atelier de Fernand Léger en 1936 scelle une amitié indéfectible que seule la mort de Jorn en 1973 interrompt. Ils vont se regarder, dialoguer et se stimuler.
Après la guerre, Wemaëre initie Jorn au travail de lissier et ils se mettent ensemble à la tapisserie. Wemaëre, en retrait, se replonge dans la peinture.
Avec de nombreux exemples d’œuvres réalisées à quatre mains, le catalogue retrace l’histoire d’une extraordinaire émulation et explore la réciprocité des apports des deux peintres. Loin de se cantonner à un rapport de maître à disciple (Jorn, lors de leur première rencontre jouit déjà d’une certaine reconnaissance au Danemark) leur relation est équilibrée et féconde. Jorn dessine à l’encre et demande à Wemaëre d’intervenir pour que ses dessins servent de support pour de la tapisserie. Plus tard cette amitié s’exprimera dans le Long Voyage, ouvrage de réflexions et d’études esthétiques autour de la tapisserie, qui sera une étape décisive dans leur démarche croisée.
La force des contraires, une amitié franco-danoise au XXe siècle
Gourcuff Gradenigo
(31 octobre 2013)
Rien ne prédisposait deux artistes, le français Pierre Wemaëre (1913-2010) et le danois Asger Jorn (1914-1973) à se rencontrer. Tout les oppose : Jorn, esprit libertaire et iconoclaste, engagé politiquement et Wemaëre, fils de militaire, d’une famille bourgeoise traditionnelle respectueuse des traditions. Pourtant leur rencontre dans l’atelier de Fernand Léger en 1936 scelle une amitié indéfectible que seule la mort de Jorn en 1973 interrompt. Ils vont se regarder, dialoguer et se stimuler.
Après la guerre, Wemaëre initie Jorn au travail de lissier et ils se mettent ensemble à la tapisserie. Wemaëre, en retrait, se replonge dans la peinture.
Avec de nombreux exemples d’œuvres réalisées à quatre mains, le catalogue retrace l’histoire d’une extraordinaire émulation et explore la réciprocité des apports des deux peintres. Loin de se cantonner à un rapport de maître à disciple (Jorn, lors de leur première rencontre jouit déjà d’une certaine reconnaissance au Danemark) leur relation est équilibrée et féconde. Jorn dessine à l’encre et demande à Wemaëre d’intervenir pour que ses dessins servent de support pour de la tapisserie. Plus tard cette amitié s’exprimera dans le Long Voyage, ouvrage de réflexions et d’études esthétiques autour de la tapisserie, qui sera une étape décisive dans leur démarche croisée.