lunedì 1 ottobre 2012

JOHN LENNON: LEWTTERE - MONDADORI 2012

JOHN LENNON
LETTERE
Mondadori, 9/10/2012
collana "Ingrandimenti" 

"Ormai non so più veramente a chi sto scrivendo. In genere scrivo così e non sto a pensarci, ma quando spedisco è come una piccola parte di me che se ne va nelle mani di qualcuno lontano chilometri e chilometri che si chiederà che diavolo sta succedendo..." confessava John Lennon all'amico Stuart Sutcliffe nel 1961. O, ancora, alla zia Harriet nel 1968: "Ora sono molto felice ­ momentacci a parte ­ e vorrei farvi conoscere Yoko ­ è intelligente come me (prendetevela come vi pare!), è la donna più intelligente che abbia conosciuto. Ed è anche bellissima, malgrado quel che ne dicono i giornali ­ assomiglia a una via di mezzo tra me e mia madre ­ e ha anche lo stesso senso dell'umorismo!". John Lennon scriveva continuamente, seguendo un impulso che gli permetteva di trasformare gioia, rabbia, desideri e pensieri in parole. Hunter Davies, autore dell'unica biografia autorizzata dei Beatles, ha raccolto dopo anni di lunghe e appassionate ricerche oltre 250 lettere scritte da Lennon dagli anni dell'adolescenza fino al tragico 8 dicembre 1980, quando venne assassinato a New York da un suo stesso fan. I testi, per lo più inediti, sono stati rinvenuti attraverso collezionisti, amici e gallerie d'arte di tutto il mondo: cartoline alla famiglia, biglietti alla moglie Cynthia, lettere a Paul e agli altri compagni della band, testi inviati ad amici e conoscenti che ripercorrono i successi, le crisi, gli anni dell'impegno politico, l'incontro con Yoko Ono... 



EDOARDO SANGUINETI: LA BALLATA DEL QUOTIDIANO - LIBRERIA FELTRINELLI, GENOVA 2/10/2012

EDOARDO SANGUINETI
LA BALLATA DEL QUOTIDIANO
presentazione del volume a cura di Giuliano Galletta
edito dal Melangolo (2012)
Libreria Feltrinelli
via C.R. Ceccardi 14-16 RR. - Genova
martedì 2 ottobre 2012, ore 18,00 

intervengono: Giuliano Galletta, Erminio Risso, Enrico Testa 

Sanguineti non è stato solo uno dei massimi poeti italiani del Novecento, ma anche un intellettuale militante tra i più attivi nel panorama italiano e internazionale. I suoi interventi pubblicati su quotidiani, proprio come quelli di Pasolini, sono ormai considerati parte integrante della sua opera sviluppata su più piani. Per la prima volta il volume curato dal giornalista e artista Giuliano Galletta, amico di lunga data di Sanguineti, raccoglie tutte le interviste fatte nel corso di quindici anni da Sanguineti al giornale “Il Secolo XIX” con cui collaborava. Ne esce il ritratto di un intellettuale lucido, acuto, a tratti profetico, capace di leggere nelle pieghe dei fenomeni sociali quotidiani le tendenze profonde di trasformazione della storia.

BERTRAND LAVIER: DEPUIS 1969 - CENTRE POMPIDOU, PARIS



BERTRAND LAVIER
DEPUIS 1969
Centre Pompidou - Paris
26 septembre 2012 - 7 janvier 2013 

Michel Gauthier – De quelle manière avez-vous choisi d'aborder cette rétrospective ? 
Bertrand Lavier – Ce qui m'a intéressé, c'est de revisiter le genre en parcourant un certain nombre de « chantiers » ouverts depuis 1969. Ces « chantiers » – peintures industrielles, objets peints, superpositions d'objets, objets soclés, etc. – je ne les ferme jamais. Aussi l'œuvre la plus convaincante d'une série n'est-elle pas nécessairement la plus ancienne. Le premier piano peint date de 1981. Mais je n'écarte pas la possibilité que le plus beau, le plus convaincant, je le peigne en 2015. Cette rétrospective est donc comme un arrêt sur image. Beaucoup d'artistes passent d'une période disons « rose » à une autre, par exemple, « bleue ». J'ai compris que mon œuvre ne se développerait pas de cette façon. C'est pourquoi, la rétrospective du Centre Pompidou n'est pas organisée chronologiquement. Les pièces présentées sont celles qui, pour une série donnée, sont les plus belles. 
[…] 
MG – Quelle est votre méthode ? 
BL – Quand je veux résumer de manière extrêmement lapidaire ma méthode de travail je dis qu'elle est très liée à mes études à l'École d'horticulture de Versailles. Bien sûr, quand j'assistais alors à un cours sur la greffe, je ne savais pas que cette notion aurait plus tard une telle importance pour moi. Très vite toutefois, j'ai été retenu par l'idée qu'on peut prendre deux choses pour en faire une troisième, qui sera singulière et qui aura une identité aussi forte que les deux autres. Quand on met un objet sur un autre, ça donne naissance à une sculpture sur son socle. 
MG – Vous avez pratiqué la greffe de multiples façons. 
BL – Oui. On peut greffer une technique sur un support inédit pour elle. Peindre un piano à queue ou un réfrigérateur, c'est greffer le concept de représentation sur la réalité. On greffe deux mondes qui étaient jusqu'alors séparés. Avant – depuis Lascaux –, soit on représentait les choses, soit on les présentait, de la façon la plus radicale, comme le porte-bouteilles de Marcel Duchamp. Avec mes « objets peints », les deux options se combinent. 
MG – Vous recourez également à la procédure de la greffe lorsque vous utilisez le néon pour « peindre » d'après Frank Stella. 
BL – Cette série d'œuvres a pour projet de renouveler le genre de la peinture en tube. Stella a créé la partition idéale pour faire ce genre de peinture en tube. 
MG – Il disait que la peinture sur la toile devait être aussi belle que la peinture dans le pot ou dans le tube. Vous prenez en quelque sorte le parti de ne pas même la sortir du tube. 
BL – Absolument ! 
[…] 
MG – C'est un peu une tarte à la crème de notre époque : dans les arts visuels comme en littérature, les genres auraient disparu. Vous considérez au contraire que c'est une erreur de le penser. Il faut d'ailleurs considérer qu'ils existent pour pouvoir les inquiéter ? 
BL – Tout à fait. Les genres témoignent de différences. Or j'aime les différences et encore davantage qu'elles puissent dialoguer entre elles. J'aime les genres pour pouvoir les déstabiliser. C'est un des objets de mon travail que de faire trembler les catégories génériques, que de les faire parvenir à une sorte de stridence. Tout en sachant que ce tremblement a certainement une durée de vie limitée. Après, toutes ces incartades réintègrent les genres qu'elles avaient essayé de perturber. 
MG – Les readymades de Duchamp ont voulu s'inscrire dans un hors-champ, ils ont voulu échapper aux genres. Avec vos objets superposés, vous avez pris acte de la perte de leur caractère transgressif : les readymades sont devenus des sculptures. 
BL – De fait, la question du statut des readymades duchampiens ne se pose dramatiquement plus. Pendant quelque temps la question de ce statut a été « radioactive ». Maintenant on ne se demande plus si le readymade est une œuvre d'art tout simplement parce qu'il est devenu une sculpture. Mon Brandt/Haffner (le réfrigérateur sur un coffre-fort), à la différence du Porte-bouteilles de Duchamp, dont on fêtera prochainement le centenaire, a d'emblée posé la question de savoir, non s'il s'agit d'une œuvre d'art, mais d'une sculpture. De la même façon, quand on voit une pierre sur un réfrigérateur, il est évident que se pose la question de la sculpture et non celle de l'art. Avec en outre l'idée que, dans un bloc de pierre, il y a toutes les sculptures du monde. 
MG – Brandt/Haffner, que vous venez d'évoquer, est l'une de vos œuvres les plus « célèbres ». Elle est très souvent citée dans les ouvrages consacrés à l'art contemporain. En même temps, c'est une pièce qui a suscité un très grand nombre d'attaques. 
BL – Quand l'art contemporain est né comme catégorie, dans les années 1980, une pièce comme Brandt/Haffner a été érigée en figure de proue à la fois par les gens qui s'intéressaient à cet art contemporain et par les gens qui le détestaient. Quand il y avait un article contre l'art contemporain dans ces années-là, une fois sur deux, il était illustré par Brandt/Haffner… […] La superposition du réfrigérateur sur le coffre- fort est arrivée au bon moment. C'était la première oeuvre de la série des objets superposés et elle était peut-être la plus raide. De surcroît, elle donnait prise à une lecture symbolique : le froid, l'argent, etc. Je ne me suis rendu compte de cette dimension symbolique, du côté « miroir aux alouettes » de l'œuvre, qu'après coup. Cette lecture de Brandt/Haffner s'est faite « à l'insu de mon plein gré ». 
MG – Dans la rétrospective du Centre Pompidou, sur une cinquantaine d'œuvres, vous présentez six pièces de 2012. Certaines sont des réactivations, d'autres sont totalement nouvelles. 
BL – L'œuvre intitulée Husqvarna/Art Déco est liée à une idée que j'avais en tête depuis le début des années 1980 : mettre des objets en lévitation sur un mur, qui donnent l'impression de décoller de la cimaise. J'ai retravaillé ça récemment avec Bosch/ Kligenthal, une pièce avec laquelle je mets en rapport deux mondes, deux temporalités : un mixer du dernier cri et un sabre du 19e siècle. Dans le cas de Husqvarna/Art Déco, je fais flotter, l'un au-dessus de l'autre, un objet très contemporain et un objet des années 1930. L'écart entre les deux objets est de plusieurs ordres : temporel, fonctionnel, esthétique. C'est la rencontre de deux univers, de deux espaces-temps. 
MG – Vous invitez le spectateur à imaginer le récit qui pourrait mettre en rapport ces objets… 
BL – … avec beaucoup de légèreté. Il y a, en effet, ici une idée d'apesanteur. La poétique de l'apesanteur naît de l'écart temporel. Il y a presque un siècle entre ces deux objets ! Et pourtant, ces deux objets vont assez bien ensemble. Comme s'ils s'attendaient, comme s'ils avaient rendez-vous. 
[…] 

FRANCESCO PEDRINI: CONTEMPORANEO INFINITI - GALLERIA MARTANO, TORINO



FRANCESCO PEDRINI
CONTEMPORANEO INFINITI
Galleria Martano 
Via Principe Amedeo 29 - Torino 
dal 27/9/2012 al 10/11/2012 

Francesco Pedrini ritorna alla Galleria Martano con una mostra personale dopo la partecipazione – a novembre 2011 – alla mostra dal titolo “In esplorazione”, organizzata insieme all’Associazione Libri aparte, in cui l’artista presentava Until#5: nove fotografie di una nuvola che scompare, epifania inversa in un luogo dove il nulla e l’infinito si toccano. 
Per questa mostra personale, Pedrini ha proseguito nella ricerca che si concentra sulla visione, sulla luce e sul tempo. Lo sguardo dei primi esploratori verso le stelle è stato il timone della scoperta, ma forse prima di tutto guardare le stelle ha significato per l’artista accettare la possibilità di perdersi, e nella perdita capire la potenzialità della vera scoperta. 
Il lavoro di Pedrini si potrebbe definire una catalogazione impossibile della volta celeste tramite il disegno. Fotografie notturne, ricerca negli archivi NASA o in siti di fotografia astronomica, sono fonti di immagini che l’artista utilizza nel tentativo assurdo di ricostruire un tutto. Scrive Elio Grazioli nella presentazione della mostra: “…La ragione è il senso stesso del lavoro di Pedrini. Quello che egli trova si manifesta al negativo, per eccesso, per sparizione, per buco, per togliere, o letteralmente per negativo fotografico. L’epifania non è per lui un’apparizione, una presenza, ma un sottrarsi, un collassare, un accecamento”. 
Invertire i colori delle immagini astronomiche permette all’artista di “rivelare” e “rilevare” le temperature delle stelle che corrispondono a vari colori e ripercorrere ogni punto e quindi ogni oggetto dello spazio in un tentativo poetico e fallimentare di catalogare tutto l’universo, come quando da piccoli si guardava il cielo e con l’indice puntato si cercava di contare le stelle. “Vivo l’impossibilità di essere contemporaneo, dice l’artista, cioé “con il tempo”, e le stelle in continua differita - visto che vediamo la loro immagine in ritardo a seconda della loro distanza - sono l’esempio di quante possibilità e legami ci sono nello sguardo, nello spazio e nel tempo”. 
E per fare esperienza della luce, Pedrini ha fotografato il luogo dove tutti gli specchi dirigono il riflesso del sole per creare energia. Una centrale termo solare nei pressi di Siviglia, un luogo dell’assoluto e quindi inguardabile, dove il nostro sguardo non può reggerne l’intensità. Una struttura progettata scientificamente e razionalmente diviene espressione massima d’architettura di luce, un edificio “sacro” che sfugge alla sua utilità in favore della bellezza e dell’incanto. 

EXPÉRIENCES MUSICALES DE JEAN DUBUFFET (II) - TOCHNIT ALEPH 2012



EXPÉRIENCES MUSICALES DE JEAN DUBUFFET (II)
CD + livret 32 pages
Tochnit Aleph, 2012 

Double disque rassemblant 11 pièces tirées des Expériences musicales de 1961 (disponibles pour la première fois sur CD), avec un livret illustré de 32 pages contenant une notice, des textes de Dubuffet et du compositeur Ilhan Mimaroglu. 

« Les Expériences musicales de Jean Dubuffet, enregistrées en 1961, constituent un ensemble de 20 pièces qui ont fait l'objet, la même année, de l'édition d'un coffret, limité à 60 exemplaires, de 6 disques vinyles. 
En 1991, neuf des vingt pièces originales ont été rééditées sur un CD intitulé Expériences musicales de Jean Dubuffet ou la Musique chauve (Circé-Mandala-Fondation Dubuffet). 
Ce présent double CD, intitulé Expériences musicales de Jean Dubuffet (II) contient les 11 pièces restantes du coffret original, rendant ainsi disponible à un large public une réédition complète des expériences musicales de Dubuffet. 
Comme pour la première réédition, nous avons eu la chance de pouvoir utiliser les bandes originales conservées par la Fondation Dubuffet et nous n'avons pas cherché à améliorer artificiellement la qualité sonore de ces enregistrements. La musique de Jean Dubuffet est telle qu'il l'avait enregistrée il y a plus de 50 ans. 
Nous avons également décidé de publier à nouveau le texte majeur de Jean Dubuffet sur ses expériences musicales, mais nous lui avons adjoint le témoignage d'Ilhan Mimaroglu sur sa découverte de la musique de Dubuffet. Le compositeur d'origine turque, qui vivait à New York, a été en contact avec l'artiste dès 1965 et a largement contribué à la diffusion de la musique de Jean Dubuffet aux Etats-Unis, notamment en supervisant l'édition du disque Musical Experiences sous son label Finnadar, en 1973. » 

Peintre, sculpteur et écrivain français, Jean Dubuffet (1901-1985) est le premier théoricien de ce qu'il a appelé « art brut ». 

GERHARD RÜHM: VERLAUTBARUNGEN - TOCHNIT ALEPH 2012



GERHARD RÜHM
VERLAUTBARUNGEN
CD + livret 24 pages
Litaneien, Lautgedichte, Sprechduette 1952-2010
Tochnit Aleph, 2012 

37 poèmes sonores, lus en solo ou en duo (avec Monika Lichtenfeld), écrits et composés entre 1952 et 2010. Performance enregistrée en 2011 au Piethopraxis Tonstudio, Cologne, par Marcus Schmickler. Avec un livret de 24 pages de notes de Gerhard Rühm. 

Figure majeure de la poésie expérimentale, Gerhard Rühm (né en 1930 à Vienne, vit et travaille à Cologne et à Vienne) est écrivain, poète sonore, plasticien, compositeur, performer, auteur de théâtre, éditeur... Après des études musicales à la National Academy of Music and Interpretative Arts de Vienne puis une formation privée avec Josef Matthias Hauer, Rühm a été l'un des membres fondateurs du « Wiener Gruppe » (avec Friedrich Achleitner, H.C. Artmann, Konrad Bayer et Oswald Wiener), considéré comme le premier mouvement d'avant-garde autrichien, précurseur de l'actionnisme viennois. Rühm appartient aux classiques de la littérature moderne de langue allemande, dont il élargi les frontières en direction des arts visuels et de la musique, introduisant des notions telles que « musique visuelle », « poésie sonore », « dessin gestuel »... Son œuvre visuelle, vaste et variée, influencée par l'Expressionisme et Dada, intègre souvent des matériaux d'emprunt issus de la vie quotidienne, décontextualisés, recadrés et restructurés dans des compositions complexes. 

SENZA CONFINI - SALA DOGANA, GENOVA



SENZA CONFINI
a cura di Massimiliano Toso
Palazzo Ducale - Sala Dogana
piazza Matteotti 9 - Genova
dal 28/9/2012 al 14/10/2012 

Continua l’attività espositiva di Sala Dogana, lo spazio dedicato alla creatività giovane, alla sperimentazione e alla circolazione di idee. Venerdì 28 settembre viene inaugurata alle ore 18 “Senza Confini”, una mostra che intende offrire uno spaccato dell'arte contemporanea cubana attraverso l'esposizione di ventisette opere di otto artisti, diversi tra loro per età e per linguaggio artistico, ma accomunati dal desiderio di confrontare il loro lavoro con la realtà artistica italiana, con l'obiettivo di eliminare i confini soprattutto laddove si presentano come barriere culturali. 
L’evento, senza precedenti nella vita culturale di Genova, è il risultato di anni di frequentazione dell'ambiente artistico dell'Avana del curatore Massimiliano Toso, genovese residente a Cuba dal 1997. 

Artisti in mostra: ALEJANDRO GOMEZ CANGAS, JOSMANY O. GARCÍA COURET “COQUI”, OSVALDO GONZÁLEZ AGUIAR, MAYKEL LINARES, YUNIOR ACOSTA, VLADIMIR DE LEÓN LLAGUNO, NOEL MORERA CRUZ